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Divock Origi: "C'est très frustrant de ne pas avoir souvent l'occasion de montrer ce qu'on sait faire"

Les Diables Rouges ont poursuivi mercredi matin à Tubize leur préparation pour les matches de samedi contre la Grèce, comptant pour les qualifications pour la Coupe du monde 2018, et du 28 mars en amical en Russie.

La deuxième saison de Divock Origi à Anfield Road ne lui apporte pour le moment pas plus de satisfactions que la première. "C'est d'ailleurs très frustrant de ne pas avoir souvent l'occasion de montrer ce qu'on sait faire", s'est-il épanché mercredi après l'entraînement des Diables Rouges au Centre national de football de Tubize. "Mais je crois en moi et je sais très bien que j'ai des qualités. Même si apparemment elles ne sautent pas aux yeux de l'entraîneur (Jürgen Klopp, ndlr) dont je respecte les choix...".

"Je ferai le bilan en fin de saison"

"Cela fait un bail que je n'ai pas eu l'occasion de disputer quelques matches d'affilée", déplore Origi. "C'était plus facile l'an passé lorsqu'on disputait l'Europa League et les coupes anglaises. Aujourd'hui nous n'avons plus que la Premier League. Mais je ne ferai le bilan qu'en fin de saison. Grâce à l'expérience acquise je sais désormais gérer ce genre de situation. Il faut s'adapter, rester calme et continuer à bosser. L'objectif c'est de devenir un titulaire à part entière à Liverpool, et je n'en suis peut-être plus tellement éloigné...".

"Non je ne crains pas de stagner"

En équipe nationale Origi, 21 ans, doit également se contenter d'un statut de remplaçant, barré par Romelu Lukaku (23 ansp) qui s'est hissé au rang de véritable "monument" et même de meilleur buteur de tous les temps à Everton. "Non je ne crains pas de stagner", se rassure toutefois Origi, sûr de lui. "Si je joue peu c'est aussi parce que je suis dans un grand club, où il est quand même plus difficile de se hisser dans la onze de base qu'à Everton. Ce qui n'enlève rien aux mérites et au parcours de Romelu, pour lequel je suis d'ailleurs d'ailleurs très content et que je suis le premier à féliciter. Il a parfaitement géré les choses ces dernières années, mais je travaille aussi très dur pour aboutir au même point. En équipe nationale il revient au sélectionneur d'établir la hiérarchie. Tout ce que moi je peux faire c'est m'élever au plus haut niveau possible, et je m'y attache. Je veux bien sûr jouer, mais j'accepte les choix du coach", conclut Origi, qui préfère évoluer en pointe plutôt que sur les flancs. "Tout simplement parce que mon rendement est meilleur quand je suis posté là", estime l'ancien lillois.

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