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Kompany est de retour, mais ce n'est plus comme avant: il ne sera pas capitaine, il est redevenu "un joueur comme les autres"

Après des blessures à répétition, Vincent Kompany a rejoint à nouveau la sélection des Diables. Il vient de récupérer et après un an d'absence chez les Diables, n'est pas encore à 100%. Il n'a donc plus le statut de leader qu'il avait auparavant.

Vincent Kompany est de retour au sein de l'équipe des Diables Rouges. Le défenseur de Manchester City, qui n'avait plus joué en équipe nationale depuis le match contre Israël il y a un an, figure dans la sélection pour les deux prochains matches des Diables Rouges, une rencontre amicale le 9 novembre aux Pays-Bas et le match du 13 novembre à Bruxelles face à l'Estonie, comptant pour les qualifications pour la Coupe du monde 2018.

C'est la première fois que Kompany est sélectionné par Martinez, qui a précisé que le défenseur central ne jouerait pas deux fois 90 minutes, comme convenu avec son club où... il n'a toujours pas rejoué le week-end dernier. "On travaille en parfaite collaboration avec City. Notre coach physique était présent au dernier entraînement de City", a déclaré le sélectionneur.

Il aura donc du temps de jeu, c'est certain. Martinez veut qu'il découvre Tubize, où la sélection peut enfin s'entraîner et dormir. Et qu'il s'implique dans son rôle de leader. Pour autant, il ne va pas récupérer son brassard de capitaine. "Avançons progressivement avec Vincent. Bien sûr qu’il veut être capitaine: tout le monde veut avoir l’honneur de porter ce brassard en équipe nationale. Mais Eden Hazard remplit très bien son rôle, et je prône la continuité. Moi, je veux beaucoup de leaders dans mon équipe. Celui qui porte le brassard n’est pas important", a expliqué le sélectionneur, rapporte la DH.

Et si Vince était redevenu un Diable comme les autres, finalement ? C'est ce qu'affirme un éditorialiste du Het Laatste Nieuws, qui a observé les réactions des journalistes belges à l'entraînement. Sa conclusion: Kompany semble toujours aussi bon, mais ce n'est plus le joueur qui en impose sur le terrain. "Son costume à moins de gallons que l'an dernier". Bref, "c'est une joueur comme les autres, fait de chair et de sang", il est redevenu "un des garçons".

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