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L'Espagne, la grande soeur à laquelle la Belgique aimerait ressembler

Le match de gala de mardi opposera la Belgique à l'Espagne, soient deux des meilleures équipes de la planète football. Mais il y a toutefois une grande différence entre les deux formations: le palmarès.

La Belgique, première nation au classement FIFA et auréolée d'une éclatante victoire de prestige (3-1) vendredi face à l'Italie, reçoit mardi à Bruxelles une équipe d'Espagne qui pourrait servir de modèle pour la bande de Eden Hazard.

La Roja et sa génération dorée, championne du monde (2010) et championne d'Europe (2008, 2012) est elle aussi en forme, comme en témoigne son succès convaincant (2-0) vendredi dernier face à l'Angleterre.

Le match de gala de mardi opposera donc deux des meilleures équipes de la planète football. Mais il y a toutefois une grande différence entre les deux formations: le palmarès.

"C'est l'une des meilleures nations du monde, qui doit nous inspirer"

La Belgique, en quête d'un premier titre l'an prochain à l'Euro-2016, voudra s'inspirer des hommes de Vincente Del Bosque, un sélectionneur qui a su faire d'un groupe de joueurs d'exception une équipe hyper performante.

"C'est l'une des meilleures nations du monde, qui doit nous inspirer", confirme Yannick Carrasco, qui joue à l'Atletico Madrid et dont la mère est espagnole.

La philosophie de Marc Wilmots ne semble d'ailleurs guère éloignée de celle de son alter ego espagnol. Le jeu des Diables Rouges est lui aussi basé sur la possession de balle.

"Vendredi, grâce à notre jeu, l'Italie ne savait pas sortir de ses seize mètres. Donnez-moi une équipe en Europe qui est capable de faire ce que nous avons fait", se félicitait le sélectionneur belge.

"Je veux des défenseurs qui défendent en avançant, pas en reculant. C'est une philosophie, c'est la mienne", poursuivait l'entraîneur.

"Les deux styles de jeu se ressemblent"

Pour l'ancien international espagnol Xavi Hernandez (aujourd'hui au Qatar, ndlr), le parallèle entre les deux formations est vite fait: "Ce sont deux équipes qui aiment jouer au football. Les deux styles de jeu se ressemblent", a-t-il dit aux médias belges.

Mais là où plusieurs stars espagnoles sont considérées comme vieillissantes, les leaders belges arrivent eux dans leurs meilleures années ou sont même encore très jeunes.

Si Vincent Kompany (29 ans) ou Thomas Vermaelen (30 ans) font déjà figure de vétérans, Thibaut Courtois (23 ans), Eden Hazard (24), Kevin De Bruyne (24), Romelu Lukaku (22) ou Christian Benteke (24) ont l'avenir devant eux.

Gage de résultats?

"Nous sommes désormais meilleurs que lors du dernier Mondial (quarts de finalistes, ndlr)", estime Marc Wilmots. "Les joueurs sont plus mûrs et nous avons eu le temps de mettre au point différents systèmes de jeu".

"En outre, ce groupe, qui s'est constitué il y a trois ans, vit bien et intègre les nouveaux venus dans une belle ambiance. Nous pouvons être optimistes", estime encore le coach.

Mais Eden Hazard prévient: "Certes, nous sommes n°1 au classement FIFA mais cette génération sera jugée sur les titres, uniquement sur les titres. Et pour y parvenir, il faudra battre les meilleurs".

A commencer par l'Espagne. Mais mardi à Bruxelles, ce ne sera sans doute pas la meilleure Espagne. A quatre jours du Clasico entre le Real et le Barça, le sélectionneur Vincente Del Bosque pourrait aligner un onze sans les stars des deux grands clubs de la Liga.

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