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La presse néerlandophone flingue à nouveau Wilmots: "Il s'aime trop"

Le magazine néerlandophone Dag Allemaal a mené sa petite enquête sur nos Diables Rouges. Les personnes interrogées n'y vont pas de main morte quand ils évoquent Marc Wilmots.

Le magazine, qui est l'un des hebdomadaires les plus lus de Belgique, a interrogé plusieurs personnes de l'entourage de l'équipe nationale: du chauffeur de bus viré en dernière minute au responsable de la communication parti plus tard en passant par le journaliste qui a accompagné Marc Wilmots et ses hommes au Brésil pour le Mondial 2014. Ces derniers fustigent l'attitude et le comportement du sélectionneur. "Je sais que beaucoup de Diables Rouges en ont marre de Marc Wilmots" " Je sais que beaucoup de Diables Rouges en ont marre de Marc Wilmots ", a Maarten Breck, présentateur de l'émission Stadion sur VTM. " Cela vient d'où? J'ai mes sources... Mais le mécontentement date déjà du Brésil et cela ne me surprend pas. Wilmots a une forme de narcissisme. Il s'aime bien et attire trop l'attention sur sa personne. Cela agace dans l'entourage. Mourinho à Chelsea, ça c'est un entraîneur du top mondial pour Hazard et Courtois. Alors quand ils arrivent en équipe nationale... ". "Celui qui n'est pas sur la même longueur d'ondes que le coach vole dehors"

" Celui qui n'est pas sur la même longueur d'ondes que le coach vole dehors ", a résumé Stefan Van Loock, l'ancien responsable de la communication de l'équipe nationale, aujourd'hui remplacé par Pierre Cornez. " Que voulez-vous, celui qui gagne a carte blanche. Et Wilmots veut se séparer de tous ceux qui ne sont pas à 100% derrière lui. J'ai donc décidé de quitte le navire. Est-ce que je lui serrerai la main si je le croise? Oui, je ne suis pas du genre rancunier ".
"J'en suis brisé"
" Tout le monde a toujours eu une totale confiance en moi. J'étais tellement impatient d'aller au Brésil. Du jour au lendemain, Wilmots en a décidé autrement. Une mesure "provisoire", m'avait-on dit à l'époque. L'Union belge m'a expliqué qu'il y avait peut-être une possibilité de revenir après le Mondial. Aujourd'hui, je n'ai toujours aucune nouvelle. Après toutes ces années, j'ai été relégué aux oubliettes. J'en suis brisé ", a déploré Wim Casteleyn, qui fut le cuisto des Diables pendant 15 ans.

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