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C'est ce qu'on appelle un vrai coup de gueule!
Dimanche matin, à Tubize, Kevin De Bruyne a vivement remis en cause la tactique des Diables Rouges contre le Mexique (lire l'article). Le milieu de terrain a tiré le signal d'alarme à sept mois de la Coupe du monde en Russie.
"On doit trouver un plan tactique pour l'équipe". La phrase est lâchée et si elle fait mal, c'est parce que ce sentiment est largement partagé par le public, les suiveurs, les spécialistes et tout le monde qui s'intéresse de près ou de loin aux Diables.
Mais là, il s'agit d'un joueur et d'un joueur d'importance, l'un des meilleurs au monde en ce début de saison. Et, il poursuit en affirmant que défensivement c'était de l'improvisation entre ceux qui voulaient défendre haut sur le terrain et ceux qui voulaient ou étaient contraint de défendre beaucoup plus bas.
Non, non, rien n'a changé?
Bref, comme si rien n'avait changé dans cette équipe depuis des années... Ce que l'on pouvait pardonner à la Coupe du monde au Brésil en 2014 au nom de la jeunesse et l'inexpérience de l'équipe, Thibaut Courtois ne l'avait pas laisser passer à l'Euro 2016 en France au soir de l'élimination contre le pays de Galles (3-1).
A 213 jours du Mondial en Russie, De Bruyne estime, et sans doute à juste titre, qu'il faut changer les choses. Les Diables doivent avoir le ballon et non pas courir derrière, peut-on résumer.
La claque est arrivée sur la joue de Roberto Martinez qui ne tendra certainement pas l'autre pour se faire frapper. Le sélectionneur a deux options désormais. Soit, il prend les remarques de De Bruyne positivement, parle avec lui, avec tout le groupe et tente de trouver des solutions. Car, somme toute, c'est à lui de les trouver. Soit, il recadre le rouquin en lui rappelant qui est le chef.
En réalisant ces déclarations, De Bruyne a en tout cas prouvé une chose: contrairement à ce qu'on en pense, il ne s'en bat pas les cou*lles. Il a d'ailleurs lancé un fameux pavé à sept mois du début du Mondial. Sept mois, cela peut paraître long sauf que d'ici là il y aura peu de moments où les Diables se retrouveront. Et d'ici là, De Bruyne mesurera à nouveau l'écart tactique qui sépare Pep Guardiola de Manchester City à Roberto Martinez...
