Accueil Actu

Marc Wilmots parle pour la première fois depuis son licenciement des Diables Rouges: "J'ai vite compris qu'avec moi, cela ne serait jamais assez!"

Marc Wilmots a-t-il suivi la conférence de presse de son successeur Roberto Martinez, vendredi midi sur son portable ? L'histoire ne le dit pas mais en tout cas, il n'est pas sorti de son silence pour ne rien dire, dans sa première interview d'ex-sélectionneur des Diables Rouges, publiée samedi matin par les quotidiens du Groupe SudPresse et Le Soir.

Ainsi comme on pouvait d'ailleurs s'en douter, il n'aurait de toute façon pas poursuivi l'aventure en noir et jaune et rouge, même en cas de succès à l'Euro-2016. "Je serais parti quoi qu'il arrive", confie-t-il en effet au journaliste Stéphane Vande Velde. Pourquoi? "Parce que je ne voulais plus vivre dans ce climat négatif. Je voulais clore le chapitre et j'étais même content que ce soit la fin. Il a pourtant été formidable. Deux quarts de finale (0-1 contre l'Argentine au Mondial 2014 et 1-3 contre le Pays de Galles à l'Euro-2016, ndlr). 26 points sur 30 lors des premières qualifications, 23 lors des deuxièmes. La première place mondiale. On peut faire mieux? Ok, amusez-vous! Je ne pense pas que cela sera facile de faire mieux même si je le souhaite à mon successeur...".

"J'étais devenu gênant"

L'ex-buteur des Diables Rouges (29 goals en 70 matches), mais aussi de Saint-Trond (22 goals en 30 matches), de Malines (24 goals en 87 matches) et surtout du Standard (80 goals en 164 matches) en championnat de Belgique, ne manque pas de souligner que l'on voulait sa perte au sein de la maison de verre. "J'avais vu les problèmes rencontrés par mes prédécesseurs et c'est pour cette raison que j'avais demandé les pleins pouvoirs. Les dirigeants de l'Union belge me les ont donnés mais quand les résultats ont commencé à tomber, ils ont voulu mettre la main sur la poule aux oeufs d'or. Ils ont voulu récupérer le pouvoir et j'étais devenu gênant. Ils ont alors tout fait pour me faire tomber et me déstabiliser", déclare-t-il en effet.

Aucun regret

L'homme qui pour la première (et dernière?) fois de son histoire a amené l'équipe nationale tout en haut du ranking mondial FIFA, n'a pas de regret particulier concernant son coaching à la tête des Diables, et fustige l'acharnement dont il a été victime. "Je suis encore plus convaincu de ma méthode. Un entraîneur est jugé sur les résultats et sur ce plan-là, j'ai les meilleures statistiques. J'ai cependant vite compris qu'avec moi, cela ne serait jamais assez!", conclut-il.

À la une

Sélectionné pour vous