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De ses rapports avec l'Union belge à son avenir à la tête des Diables, en passant par l'utilisation de l'image de ses joueurs en marketing, le sélectionneur fédéral s'est confié sur différents sujets.
Il n'aime cet exercice, et pourtant il l'a fait. Marc Wilmots s'est livré sans retenue. Le coach fédéral était l'invité de Stéphane Pauwels ce lundi matin sur internet. Une réponse à tout et un franc-parler toujours aussi caractéristique, Marc Wilmots n’a pas sa langue en poche. Le sélectionneur national joue la carte de la franchise, même lorsqu’il s’agit de la démission de l’ancien directeur général de l’Union belge et qu’on lui demande si son départ était plutôt positif ou négatif pour lui. "Pour moi ça ne change rien, parce que chacun a ses compétences et ses dossiers et moi je m’occupe du sportif. Donc tout ce qui est la politique, où va l’argent ? Je n’en sais rien et ce n’est pas mon problème. Je ne suis pas payé pour ça, je suis entraîneur de foot."
"Ah non non non non non, moi je reste avec mon équipe, ça, c’est clair"
Pas de tabou non plus concernant son avenir. Marc Wilmots le voit en noir jaune rouge à la tête de ses Diables Rouges et ce n’est pas l’argent qui pourrait le faire changer d’avis. "L’équipe de France t’appelle pour devenir le sélectionneur, renoncer c’est choisir, tu laisses tomber les Diables ou pas ?", lui demande Stéphane Pauwels. "Ah non non non non non, moi je reste avec mon équipe, ça, c’est clair. Mais je suis conscient que l’équipe de France a une très belle équipe", répond-il. "On te propose dix fois le salaire", demande encore Stéphane Pauwels. "Non ce n’est pas ça qui va faire la différence, je ne vais pas manger plus hein, ça ne va rien changer", ajoute-t-il.
Quel objectif?
Sur le plan sportif, après un quart de finale brésilien, les Diables ont en ligne de mire l’Euro 2016 avec un objectif bien défini, mais réaliste. "Si on parvient à refaire deux années comme on a fait et qu’on atteint les demi-finales de l’Euro, on aura réalisé quelque chose d’exceptionnel dans la continuité, dans les résultats", confie-t-il ajoutant que selon lui le niveau de l’Euro est plus fort que celui de la Coupe du monde.
"J’ai quand même un droit, c’est de décider si je veux mettre ma tête ou pas sur une canette de bière"
Dans le rayon des révélations, or des terrains cette fois, c’est la campagne de Marketing qui fait grincer les dents du coach national. "J’ai quand même un droit, c’est de décider si je veux mettre ma tête ou pas sur une canette de bière ou sur un truc. Ça, c’est mon choix. Ce qui veulent le faire, qu’ils le fassent, mais moi pas. Donc c’est pour ça que le groupe collectif des Diables, moi je ne suis pas dedans", commente-t-il encore.
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