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Michel Preud’homme s'exprime sur la situation de Radja Nainggolan chez les Diables: "Je comprends Martinez"

Lors de leur dernière visite en Bosnie-Herzégovine, en octobre 2014, les Diables Rouges avaient arraché un partage 1-1. Le buteur belge n'était autre que Radja Nainggolan, non repris par Martinez pour la deuxième fois consécutive, et qui suivra la rencontre de ce soir loin de ses coéquipiers de l'équipe nationale.

La non-sélection du milieu de terrain de l'AS Rome continue d'alimenter les débats autour de l'équipe nationale. "C'est une décision purement footballistique", avait justifié Martinez le 29 septembre dernier.

Si le sélectionneur national n'a pas fermé définitivement la porte à Nainggolan, la relation entre les deux hommes est loin d'être au beau fixe. "Radja fait partie de la cinquantaine de joueurs que nous suivons. Mais c'est vrai, tactiquement j'ai constaté que les rencontres qu'il a jouées étaient parfois compliquées", avait encore expliqué Martinez.

Face à cette situation, Michel Preud’homme, pressenti pour reprendre un jour les Diables Rouges en main, s'est exprimé sur le cas Nainggolan. "Je vois cela de l’extérieur. Pour moi, la discipline est primordiale. En tant qu’entraîneur, tu fixes les règles et tu les expliques. Quand tu es nouveau, tu ne sanctionnes pas directement le premier écart. Tu réexpliques. Mais si tu vois qu’on continue à jouer avec tes pieds et qu’on manque de respect, tu n’as pas d’autre choix que de sévir", a-t-il expliqué à nos confrères de la DH.

Selon lui, l'absence du "Ninja" n'est pas préjudiciable pour la Belgique en vue de la Coupe du Monde 2018 qui se disputera en Russie en juin prochain.


S'il était le meilleur joueur belge, Martinez le prendrait"

"Premièrement, l’équipe nationale ne dépend pas de Nainggolan. Il y a d’autres joueurs plus importants. Si Nainggolan n’était pas dans une génération si brillante ou s’il était le meilleur joueur belge, le sélectionneur le prendrait. Il n’y a pas un coach sur terre qui affaiblit volontairement son équipe", ajoute-t-il. "Mais la situation est différente: Nainggolan est un bon joueur mais il y a aussi Witsel, Fellaini, De Bruyne, Tielemans, Dendoncker… qui peuvent aussi jouer à cette place. Quand tu as deux, trois joueurs de qualité pour un poste, tu choisis ceux qui sont les plus disciplinés. C’est humain. (…) Je vois ça de l’extérieur mais je peux m’imaginer le raisonnement de Martinez et je le comprends."


Michel Preud’homme sélectionneur des Diables?

La question revient souvent: l'ancien T1 du Club Bruges va-t-il reprendre les rênes de l'équipe nationale après l'ère Martinez? "Je fais parfois des choix surprenants. J’ai été champion avec le Standard et je suis parti à Gand. La logique des autres n’est pas toujours la même que la mienne. Peut-être que dans trois mois j’aurai l’opportunité de faire quelque chose dont j’ai vraiment envie", a-t-il répondu à nos confrères de la DH. "Je fonctionne au feeling. Je ne calcule pas. Je suis structuré dans mon travail mais quand je dois en changer, je suis beaucoup moins rationnel. Et puis, la fédération va-t-elle seulement me solliciter ? Martinez va-t-il rester ? Serai-je libre le moment venu? Je n’ai aucune réponse à ces questions."

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