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Dans un long entretien accordé à Sport/Foot Magazine, Nacer Chadli est revenu sur l'ère Wilmots à la tête des Diables Rouges.
Considéré par une grande partie de la presse comme l'un des chouchous de l'ancien sélectionneur fédéral, l'actuel joueur de West Bromwich n'a finalement pas joué l'Euro 2016. La faute à un choix de dernière minute... influencé par les médias? "C'est sûr et certain", a-t-il confié à Sport/Foot Magazine. "On est tous humains et même si on pense faire ses propres choix, on est inconsciemment influencé par ce qui se dit à la télévision ou ce qui s'écrit dans la presse. Ça arrive dans la vie de tous les jours: on est toujours en quelque sorte influencé par notre environnement. Après, je dois reconnaître que je ne méritais pas à 100 % d'être dans la sélection car je ne jouais plus beaucoup à Tottenham. Je ne lui en veux donc pas pour ça...".
Chadli lui en veut pour la manière dont son éviction a été faite. "Me sélectionner pendant 4 ans, et ne pas m'appeler pour m'annoncer la nouvelle, c'est un manque de respect. Je n'ai reçu ni coup de téléphone, ni message".
L'ailier de 27 ans parle enfin du travail de Roberto Martinez. "On crée bien plus d'occasions et en reconversion défensive, on sait ce qu'on doit faire. Tactiquement, on est beaucoup plus au point".
