Accueil Actu

Radja Nainggolan se livre sans langue de bois: "Je fume, je bois, je ne suis pas concentré, ... C'est toujours moi"

L'affaire a agité le monde du football belge: Radja Nainggolan, considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain de Serie A, n'a pas été repris par le sélectionneur Roberto Martinez pour les matches de qualifications du Mondial-2018 face à Gibraltar et la Grèce.

Si, dans un premier temps, la presse s'est emballée suite à une annonce de retraite internationale évoquée par un média flamand, le joueur de l'AS Rome a indiqué quelques jours après sur Twitter qu'il n'avait "encore rien décidé".

Dans une longue interview accordée au quotidien Het Laatste Nieuws, Nainggolan se confie sans langue de bois. Morceaux choisis:

"Cela fait mal. Ce sont surtout les raisons qui sont difficiles à comprendre. Je me sens visé. Finalement il y a toujours quelque chose qui ne va pas. Une fois c'est parce que je bois, une autre parce que je fume et maintenant ma concentration ne serait pas suffisante. On dirait qu'il y a toujours un problème. C'est toujours moi. Et chaque fois, ce sont des raisons extra-sportives".

"C'était une minute. Mais c'est vrai: j'étais en retard. J'ai commis une erreur et on l'utilise maintenant contre moi. Alors que je pense que ce n'est pas une raison pour ne pas me sélectionner. Je ne vais pas donner de noms - ce n'est pas à moi de le faire - mais ce n'est pas la première fois que quelqu'un arrive en retard".

"Cette image a été inventée (...) Croyez-moi, je ne suis pas le seul footballeur qui fume (...) Malgré mon style de vie je me donne toujours à 120% sur le terrain. N'est-ce pas le plus important? Ce n'est pas vrai que je crée des problèmes".

"Si je ne conviens pas à son système de jeu, il n'a qu'à simplement me le dire (...) Après 13 ans en Italie, j'ai beaucoup d'expérience au niveau tactique. Je n'ai jamais connu de problème, même pas avec Luciano Spalletti, un coach très fort tactiquement. Je ne sais vraiment pas d'où vient cette histoire".

"J'ai peur de rater ma deuxième Coupe du Monde consécutive. Après le Brésil, j'ai mis du temps à m'en remettre. Ne pas être en Russie, ce serait à nouveau très difficile à vivre".

"Je n'arrête pas. Vous ne devez pas vous en faire. Même si je dois reconnaître que j'y ai sérieusement réfléchi. Je me suis dit: 'Merde, j'en ai assez!'. Mais après une conversation avec Monchi, le directeur sportif de l'AS Rome, j'ai décidé de continuer. 'Tu dois jouer une Coupe du Monde', m'a-t-il dit. Il faut juste que je sois sélectionné...".

À la une

Sélectionné pour vous