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Robert Waseige a emmené les Diables Rouges jusqu’en 1/8e de finale de la Coupe du Monde en Corée et au Japon. Aujourd’hui, il réagit pour RTL Info à la 3e place historique occupée par la Belgique au classement FIFA.
Sélectionneur de l’équipe nationale entre 1999 et 2002, Robert Waseige est admiratif du parcours réalisé par les Diables. Pour lui, il ne faut pas bouder son plaisir. "Ces derniers mois, la Belgique s’en sort avec efficacité, réalisme et succès. Que voulez-vous de plus ? Soyons fiers de ce classement historique". Robert Waseige veut profiter de la bonne période que traverse l’équipe nationale aujourd’hui, et il veut surtout rappeler d’où l’on vient. "Il y a 4 ans, le pays battait le beurre et n’était nulle part. Aujourd’hui, on peut être fiers". Et même s’il est vrai qu’il faut relativiser cette 3e place mondiale, pour l’ancien sélectionneur national, "c’est significatif de se retrouver à une telle position. Pour ceux qui voudraient minimiser la valeur de ce classement, il faut dire que c’est une preuve irréfutable que les Diables sont depuis de nombreux mois occupés à obtenir des résultats positifs quels que soient les adversaires".
"On joue contre les adversaires qu’on nous donne"
Si les Diables Rouges occupent actuellement la 3e place au classement FIFA, certains observateurs et supporters préfèrent relativiser. Pour eux, il n’y a pas de quoi s’emballer puisque la Belgique n’a jamais gagné contre une grande nation mondiale. C’est vrai, la dernière fois que la Belgique a joué contre une grande nation, c’était contre l'Argentine lors des quarts de finale à la Coupe du Monde au Brésil. Ce que les supporters attendent, c’est un match référence. Robert Waseige regrette quant à lui celles et ceux qui remettent en cause ce classement. "Les gens qui n’aiment pas Marc Wilmots disent que ce ne sont pas des rencontres face à des ténors comme l’Allemagne, l’Espagne ou d’autres grandes nations. Mais on ne nous laisse pas le choix. Nous jouons contre les adversaires qui nous sont attribués en fonction des différentes compétitions que nous disputons".
"Marc Wilmots ne donne que très peu d’importance à ce classement"
Mais au final, ce classement intéresse-t-il les joueurs et le staff ? "En temps normal, non", répond Robert Waseige. "On n’y pense pas, on n’en parle pas. Mais quand le classement sort, on jette un coup d’œil. Si on est mal classé, c’est un coup d’œil rapide. Si on est bien placé, on y est plus attentif. On regarde qui nous précède et qui est juste derrière nous".
