Très critiqué pour son transfert en Chine, Axel Witsel répond: "À la Juve, j'aurais bien gagné ma vie mais..."

Le médian des Diables Rouges a reçu de nombreuses critiques après avoir favorisé un transfert dans le club chinois de Tianjin alors que la Juventus s'est montrée très intéressée. 

Dans un entretien accordé dans De Tijd et L'Echo, Axel Witsel revient sur son choix et il assure qu'il pourra "continuer à jouer en équipe nationale". Le médian belge a aussi déclaré: "Je n'oublie pas d'où je viens. Je sais ce que vaut un euro."

Son transfert en Italie était en bonne voie mais un offre "qui ne se refuse pas" de Tianjin, entraîné par Fabio Cannavaro, a tout changé: "J'ai vérifié si Tianjin était une ville compatible avec une vie de famille. Et oui, grâce à l'argent que je vais gagner, je pourrai garantir la sécurité financière de ma famille. Pas seulement aujourd'hui, mais aussi pour la prochaine génération", indique-t-il.

"En Italie, j'aurais bien gagné ma vie mais..."

"À la Juventus, j'aurais bien gagné ma vie, c'est certain", poursuit-il. "Mais la différence est importante. Trop importante. Parfois, vous avez des occasions dans votre vie qui ne se présentent qu'une seule fois. (...) Personne ne sait ce qui arrivera dans quelques années..."

Axel Witsel répond enfin aux critiques qui se sont abattues sur lui: "Ce n'est pas la première fois qu'on critique mes choix. Quand je suis arrivé à Moscou, on disait la même chose, que j'avais fait ce choix pour l'argent, que j'allais m'enterrer dans une compétition inférieure".

Ses ambitions sportives restent selon lui intactes et son départ en Chine ne l'empêchera pas de garder sa place en équipe nationale: "Je continuerai à jouer dans l'équipe nationale belge. Je ferai le maximum pour que ce soit possible", assure-t-il. "Le coach n'opère pas sa sélection sur base du club dans lequel nous jouons, mais sur base de la forme des joueurs. (...) Ce n'est donc pas la fin de ma carrière footballistique. (...) J'ai prouvé que j'étais capable de garder mon niveau. Tout le monde peut dire ou écrire ce qu'il veut. Ça ne me dérange pas, je suis habitué à être sous les feux des projecteurs. C'est plus difficile pour ma mère et mes sœurs".