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Vincent Kompany, défenseur charismatique de l'équipe de Belgique, s'est entraîné vendredi pour la première fois avec sa sélection depuis le 13 octobre 2015, a constaté l'AFP à Tubize (centre).
Contrarié par de nombreuses blessures, le défenseur de Manchester City n'est plus apparu en match avec les Diables Rouges depuis plus de 500 jours.
Alors qu'il vient d'enchaîner une dizaine de matches avec City (une première depuis deux ans), le colosse de 31 ans espère pouvoir être aligné avec la Belgique face à la République tchèque en amical le lundi 5 juin puis l'Estonie en qualifications pour le Mondial 2018 le 9 juin.
"J’ai retrouvé beaucoup de visages que je connaissais avec toujours la même bonne humeur et l’humour qui règne dans cette équipe. Je m’y plais et je suis content de retrouver des amis et des collègues avec qui j’aime passer du temps", a déclaré le capitaine des Diables au micro de notre journaliste Serge Vermeiren.
Quant à la hantise de se blesser à nouveau, il répond: "Jamais, même quand je me blesse, c’est à chaque fois une surprise. Je ne me permets pas (ndlr: d’avoir peur) parce que sinon, je ne serais pas revenu. Je suis têtu comme une mule et je me dis qu’à chaque fois que c’est reparti."
Vincent Kompany estime-t-il être un miraculé après ses nombreuses blessures? "Non, je travaille dans l’ombre. Il n’y a pas de hasard ou de miracle. C’est beaucoup de travail et de concentration sur ce qu’il faut améliorer et puis c’est aussi une motivation énorme pour vivre des moments spectaculaires."
Et d'ajouter: "Je n’en ai pas eu marre. Pour moi, c’est un défi à relever. Si je regarde ma carrière, je peux me dire que j’aurais pu atteindre d’autres sommets qu’aujourd’hui même si je suis content de ce que j’ai réalisé. Si je vois mon parcours et le nombre de blessures, je me suis dit "chapeau" d’avoir pu me remettre sur pied et maintenant je joue avec des jeunes joueurs qui ont beaucoup de talents."
"Vince The Prince" ne doute en tout cas pas qu'il peut faire profiter l'équipe nationale de ses qualités. "À chaque fois que je suis à l’entraînement, je sens que j’ai le niveau et que je fais partie des meilleurs et c’est ce qui est important pour moi. Il n’y a pas de raison de reculer si ce sentiment reste", a-t-il confié.
