Accueil Actu

Vincent Kompany: "On ne se prend pas pour les rois de la planète"

Le capitaine des Diables Rouges Vincent Kompany apparaissait en conférence de presse, mercredi, à la veille d'une 70e cape qui lui vaudra de rejoindre Lorenzo Staelens et... Marc Wilmots au tableau d'honneur, jeudi soir (20h45) contre la Bosnie-Herzégovine au Stade Roi Baudouin, dans le Groupe B des éliminatoires de l'Euro-2016.

"On est à l'aube d'une nouvelle saison. Une saison très importante pour moi, mais qui a déjà bien débuté en club, et évidemment pour l'équipe nationale", avoue-t-il. "On pourrait bien sûr être déjà beaucoup plus avancé sans ce couac au Pays de Galles (1-0) après la démonstration au Stade de France (3-4). Mais bon c'est comme ça. Ce genre de dérapage est assez courant dans la carrière d'un joueur de football qui doit donc être capable de redresser la trajectoire au tournant suivant. Et justement on y est. Il n'y a quand même rien de définitivement mal fait, mais c'est clair que ce match contre la Bosnie est à présent importantissime. Le football belge va donc vivre une grande soirée et c'est une fameuse chance de pouvoir jouer à domicile. Les joueurs apprécient ce genre de rencontres. Le public compte beaucoup et j'espère qu'il en est conscient. Le Pays de Galles de mon pote Edin (Dzeko, qui vient de quitter Manchetser City pour l'AS Rome, ndlr), a un calendrier difficile et moins d'expérience internationale. Je pense donc que notre situation pourrait fort changer et même devenir franchement favorable, si on réussit ce 6 sur 6. Terminer premier de ce groupe demeure un objectif réaliste...".

"On a 6 ans pour aller au bout d'un de nos rêves avec cette génération"

L'Euro-2016 ne serait en effet plus très loin, et l'on sait que les Diables Rouges convoitent le trophée continental. Ils en sont même les favoris aux yeux de certains. "On a beaucoup d'ambition et c'est normal", confirme Kompany. "Mais on ne se prend pas pour les rois de la planète foot. On sait très bien que d'autres équipes comme la France ou l'Espagne et d'autres, sont également très fortes. Je nous donne personnellement encore six années pour aller au bout d'un de nos rêves avec cette génération. On aura donc trois chances. Cette équipe a encore une belle marge de progression devant elle. Et bien des joueurs vont pouvoir également atteindre ce cap de 70 sélections. Je vois même certains comme Eden Hazard ou Thibaut Courtois dépasser largement la centaine", calcule Kompany, qui reconnaît avoir beaucoup travaillé pour revenir à son meilleur niveau. "Aujourd'hui cela m'amuse de lire tous les éloges dont je fais l'objet. Tout comme je m'amusais en lisant que j'avais perdu mon football il y a six mois", conclut-il.

À la une

Sélectionné pour vous