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Dans une interview accordée au journal Le Soir et à ceux du groupe flamand Mediahuis, Marc Wilmots a pour la première fois réagi à certaines accusations, divulguées dans la presse flamande fin juin, pointant les dépenses exagérées du coach fédéral et de trois de ses collaborateurs.
Pour Wilmots, qui dit connaître l'identité de la personne ayant organisé ces fuites dans le seul but de nuire au président François De Keersmaecker, certains frais exorbitants de scouting sont engendrés par la nature du contrat qui lie l'Union Belge de football à son voyagiste "Sunreizen Incentives".
"Depuis deux ans, je me bats pour mettre fin à ces abus (de la part du voyagiste, ndlr) et j'interpelle les divers directeurs de la fédération concernés par le sujet. En vain. Je me heurte aux termes d'un contrat qui court encore jusqu'à l'Euro inclus. Je dénonce, mais l'URBSFA est pieds et poings liés par ce que l'un des CEO précédents a signé", a expliqué Wilmots au journal Le Soir.
Pour le coach des Diables, la divulgation de ces factures est le signe des jeux de pouvoir qui se trament au sein de la Maison de verre. "L'unité doit revenir à la Fédé", clame-t-il. "Si on veut aider cette génération de Diables dans leurs objectifs actuels puis futurs, il faut que l'unité revienne. A commencer à la Fédération où chacun pense à préserver sa petite place et ses petits intérêts. L'unité doit redevenir ce qu'elle était au début de notre projet commun", a conclu Wilmots, qui se dit même prêt "à donner l'impulsion si personne ne bouge".
