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Yannick Carrasco: "Les gens pensent peut-être que nous sommes des machines"

Yannick Carrasco n'est pas près d'oublier son entrée au jeu de dimanche dernier au Stadium de Toulouse contre la Hongrie, en 1/8e de finale de l'Euro-2016 de football. L'ailier de 22 ans de l'Atletico Madrid a en effet bondi du banc de touche pour serrer la main de Dries Martens, qu'il remplaçait, et inscrire le 4e but belge au quadragénaire Gabor Kiraly dans le temps additionnel. Son premier goal en huit sélections comme Diable Rouge. "Et en plus dans un Euro", souligne-t-il. "Vous n'imaginez pas ce que c'est..."

Carrasco, réserviste lors du match d'ouverture contre l'Italie (0-2), avait ensuite débuté les deux rencontres suivantes contre l'Irlande (3-0) et la Suède (1-0), mais sans convaincre. Ou du moins sans convaincre la presse, dont il n'a guère apprécié les critiques, à son sens injustifiées. "Je viens à peine de devenir international et je dois m'habituer à une équipe dont le jeu n'est pas le même que celui de l'Atletico", plaide-t-il. "De plus ici, j'évolue à droite alors qu'en club je suis à gauche. Ce qui croyez-moi n'est pas du tout pareil. J'ajoute que ceux qui prétendent me juger, ignorent quelles étaient mes consignes, et donc si je les ai bien respectées, ou non. Par exemple si je ne me suis pas montré très offensif contre la Suède, c'est parce que je devais bloquer son arrière-gauche Martin Olsson. Maintenant les critiques ne me touchent pas, mais il y a des joueurs que cela déstabilise. Nous sommes des humains. Les gens pensent peut-être que nous sommes des machines", a-t-il poursuivi. "On essaye toujours de donner le maximum..."

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