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Europa League: Anderlecht, un vrai quart de finaliste européen!

Retour sur la belle semaine européenne de nos clubs belges avec l'analyse de notre journaliste François Genette.


Anderlecht, un vrai quart de finaliste européen

Vingt ans qu’Anderlecht n’avait pas connu les joies d’un quart de finale de Coupe d’Europe. Certains des Mauves présents hier soir sur le terrain n’étaient que des enfants, voire des nourrissons lors de cette saison 96-97, lorsque le Sporting avait été éliminé par l’Inter Milan.

Pourtant, cette génération mérite aujourd’hui de se retrouver à pareil stade de la compétition. Anderlecht, de par son parcours jusqu’ici, justifie sa place parmi les 8 meilleures équipes de l’Europa League.

Alors c’est vrai que hier soir, l’Apoel était nettement inférieur. Mais il ne faut pas oublier que les chypriotes ont sorti Bilbao au tour précédent. Les Mauves, eux, ne sont pas tombé dans le piège. Et s’ils se sont fait peur en manquant de réalisme, ils s’en sortent tout de même avec deux victoires en autant de rencontres.

Genk, la belle surprise

On les sentait venir. Les Limbourgeois sont en quart et c’est un exploit. Alors certes, le match retour était joué d’avance, on voyait très mal une "terugtada" de la part des Gantois. Mais il faut souligner tout de même que cette équipe est parvenue à éteindre très rapidement la volonté gantoise de se venger de l’affront subit à l’aller.

Cette capacité de concentration, cet esprit combattif et cette faculté à se sublimer, le club ne le doit qu’à ses joueurs. Sous Stuivenberg comme sous Maes, Genk a fait preuve des mêmes qualités sur la scène européenne.
Et quelle que soit l’équipe qui tombera dessus en quart de finale, qu’elle ne se réjouisse pas trop vite. La partie sera loin d’être gagnée d’avance.


Gand, par la petite porte

C’est la déception. Gand était favori mais Gand est tombé. Et lourdement. Comment expliquer que cette équipe, après ‘s’être débarrassé de Tottenham, bute sur Genk ? Difficile à dire.

De l’arrogance ? Peut-être un peu. De la fatigue ? Sans doute aussi, vu l’énergie dépensée ces derniers temps en championnat. L’esprit ailleurs ? Possible également, puisque la course aux Play-offs 1 se jouait à ce moment-là.

Mais il ne faut pas oublier que Genk était dans le même cas. Et finalement le constat est probant. Gand aura bien plus de chance d’accrocher un ticket européen pour la saison prochaine que les Limbourgeois, mais en contrepartie, son aventure européenne s’arrête ici.


Timothy Castagne (Genk)

Il offre de plus en plus régulièrement des prestations intéressantes. Derrière un style un peu atypique, l’arrière droit au nom de boxeur est en train de confirmer qu’il faut compter sur lui pour le futur.

Hier soir, il a tenu la baraque autant défensivement qu’offensivement. Son but vient d’ailleurs ponctuer sa belle rencontre.

Comme Thomas Meunier, il est de la province de Luxembourg et a joué à Virton, et certains y voient déjà la doublure du Parisien chez les Diables. Un peu tôt ? Peut-être, mais il faudra le tenir à l’œil.

Andy Najar (Anderlecht)

Défensivement comme offensivement, Andy Najar répond présent, il l’a encore prouvé hier. On a mis du temps à le retrouver sous son meilleur jour, mais le Hondurien semble aujourd’hui bel et bien de retour, pile à temps pour les Play-offs 1. Ça tombe bien, il a tendance à se montrer décisif lors de cette partie de la compétition.


Lukasz Teodorczyk (Anderlecht)

On l’a connu plus en verve. Et le match d’hier soir semble le confirmer. "Teo" semble avoir quelque peu perdu son sens du but hors-norme. L’occasion qu’il manque face à Waterman, elle était au fond des filets à tous les coups il y a encore un mois.

Comment expliquer cette baisse de forme ? La saga autour de son transfert définitif à Anderlecht – qui ne devrait finalement pas se faire – joue-t-elle un rôle ? Oui, sans doute, mais il faudra qu’il se reprenne, car Anderlecht aura plus que jamais besoin de lui pour accrocher le titre national.

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