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Europa League: attendez vous à vivre "quelque chose d'extraordinaire"

Comme l'a déclaré à l'AFP le défenseur français Benoît Trémoulinas, c'est un moment "extraordinaire" que s'apprête à vivre le club andalou, qui serait, en cas de succès, le premier à inscrire quatre fois son nom au palmarès de l'épreuve, après les sacres de 2006, 2007 et 2014.

Le latéral français de Séville Benoît Trémoulinas s'attend à vivre "quelque chose d'extraordinaire" ce mercredi en finale de l'Europa League (à suivre en direct dès 20h sur RTLsport.be), comme il l'a expliqué dans un entretien avec l'AFP avant d'affronter le Dniepropetrovsk à Varsovie.

Ressentez-vous une attente particulière alors que le Séville FC peut décrocher un 4e titre en C3 (après 2006, 2007 et 2014), ce qui serait inédit ?

"Le club est derrière nous, les supporteurs aussi, on sent que Séville est un grand club avec une grande histoire. Jouer une quatrième finale, pour le FC Séville, c'est quelque chose d'extraordinaire. On va tout faire pour remporter la coupe. Cela va être un match très difficile contre une très bonne équipe de Dniepropetrovsk, qui a fait un super parcours, qui a notamment éliminé Naples en demi-finale (1-1, 1-0). Donc, c'est une équipe à prendre vraiment au sérieux, avec des joueurs de qualité. Pour cette finale, je pense qu'il n'y a pas de favori. Sur un match, tout le monde peut gagner et on peut s'attendre à une rencontre compliquée."

Comment expliquer la régularité de Séville en Europa League alors que d'autres clubs, notamment en France, semblent négliger cette compétition ?

"Au FC Séville, on veut tout jouer à fond: le Championnat, la Coupe du Roi, l'Europa League... Par rapport à certains clubs français, on a un effectif peut-être plus élargi qui permet de jouer sur tous les tableaux. On a un groupe de 25 joueurs susceptibles d'être titulaires chaque week-end, ça laisse beaucoup de choix à l'entraîneur (Unaï Emery, ndlr). Tout le monde est en alerte chaque semaine, chaque week-end, tout le monde est attentif et aux aguets."

Pour avoir joué pendant six mois au Dynamo Kiev, quel regard portez-vous sur cette équipe de Dniepropetrovsk ?

"C'est une équipe solide avec plusieurs joueurs ukrainiens dans l'effectif. Ce sont des joueurs vaillants, courageux, qui ne lâchent jamais rien, qui sont costauds physiquement. Mais ils ont aussi des talents capables de faire la différence. Je ne suis pas étonné qu'ils soient en finale. Les gens qui ne connaissaient pas trop l'Ukraine vont la connaître de mieux en mieux. Dniepropetrovsk arrive en finale, le Dynamo Kiev a été éliminé en quart de finale, le Shakhtar (Donetsk) fait de bonnes campagnes en Ligue des champions... Malgré le climat (politique) qui règne dans le pays, ça reste un grand pays de football. Personnellement, j'ai adoré mon parcours à Kiev, même si ça a été un peu compliqué. J'ai adoré la ville, ça reste une bonne expérience."

C'est votre première grande finale internationale. Comment l'abordez-vous ? Y a-t-il d'autant plus de tension qu'une qualification pour la Ligue des champions est en jeu ?

"J'ai beaucoup d'envie, hâte d'y être, sans me mettre la pression. Il faut faire ce qu'on a l'habitude de faire. La qualification en Ligue des champions, c'est forcément très important. C'est le niveau au-dessus. Le club, les supporteurs, on a tous envie de la jouer."

Quel bilan tirez-vous de votre première année à Séville ?

"C'est une superbe saison, même si elle n'est pas encore tout à fait terminée. Je me suis épanoui dans cette équipe, dans cette façon de faire et de vivre, cette nouvelle culture. J'ai découvert de nouveaux entraîneurs, ça m'a permis de progresser et de franchir des paliers: j'ai travaillé la tactique, j'ai pris du coffre... C'est une équipe qui joue vers l'avant, avec des latéraux très haut et d'autres joueurs qui compensent. On le travaille tactiquement. Et cela me correspond bien."

Propos recueillis en conférence de presse.

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