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Europa League: "Les Rouches n'ont jamais baissé les bras. Tout cela est bien beau, mais..."

Chaque semaine européenne, notre journaliste sportif François Genette fait le bilan des clubs belges en Ligue des champions et en Europa League.

GENK AIME L'EUROPE

Pas terrible en championnat avec seulement une 9e place, Genk semble voir en cette Europa League l’occasion de se laisser pousser des ailes. Cela s’était déjà ressenti après la solide prestation face à Sassuolo, et la confirmation est venue hier soir face à Bilbao. Appliqués, disciplinés et surtout réalistes, les hommes de Peter Maes ont fait plier l’Atletic, le favori du groupe F. La qualification est à présent en ligne de mire, et il y a encore trois matches pour la concrétiser.


ANDERLECHT GÈRE

Dire qu’un déplacement en Allemagne n’est pas facile relève de l’euphémisme. Et lorsque l’on se retrouve mené en Allemagne après 10 minutes de jeu, cela devient carrément compliqué. Pourtant, Anderlecht ne semble jamais s’être véritablement inquiété et a finalement marqué ce but qui lui permet de rester en tête. C’est ce qu’on appelle l’expérience du niveau européen.

LE FIGHTING SPIRIT SAUCE LIÉGEOISE

Bousculé, voire malmené par le Panathinaïkos et un Ibarbo des grands soirs, le Standard a réussi malgré tout à arracher le nul. Mentalement, c’est fort car les Rouches n’ont jamais baissé les bras et ont su surtout concrétiser les phases arrêtées dont ils ont bénéficié. Ceci dit, tout cela est bien beau, mais il n’y plus le choix à présent, il faudra engranger 3 points en Grèce dès le match prochain.

MICHEL AVAIT RAISON

Face à Porto, Bruges a bien joué. Bruges a même marqué et mené au score. Pourtant, même dans ce contexte, les Blauw en Zwart restent à 0 unité. Et le pire, c’est que sur ce match-ci, on ne peut pas réellement les blâmer de ne pas avoir su tenir le score. Sur l’égalisation, le missile de Layun est imparable. Rien à faire face à une telle accélération et une telle frappe. Et puis la pression portugaise était trop intense pour tenir le point du match nul. Michel Preud’homme avait raison, même avec de la volonté, Bruges n’a pas le niveau pour la Ligue des Champions.


LA GANTOISE PLUMÉE

Anderlecht en avait déjà fait l’expérience la saison dernière, le Shakhtar Donetsk, c’est fort. Très fort. Sans doute trop fort pour les équipes belges. En face, le système de Van Haezebrouck, qui a pourtant gêné tant d’équipes européennes, a littéralement explosé. Les Gantois n’ont rien su faire face à la rapidité, à la vivacité et aux automatismes de la division offensive brésilo-ukrainienne. Une véritable leçon de football qui va sans doute faire mal psychologiquement aux Buffalos.

Lukasz Teodorczyk (Anderlecht)

Herman Van Holsbeek l’a dit cette semaine, il va lever l’option d’achat du grand polonais. Et on le comprend. Car Teo ne s’arrête plus de marquer. Oubliez Mitrovic ou Okaka, Teodorczyk est en ce moment une classe au-dessus en termes de buteur. Son truc, c’est que lorsque l’on se dit devant notre télé " il doit la marquer celle-là !" et bien il la marque justement, toujours. Comme ce soir, sur ce centre de Hanni. Un vrai buteur. Un point c’est tout.


Sofiane Hanni (Anderlecht)

C’est l’autre valeur sure coté mauve. Hanni est non seulement régulier, mais il bonifie avec le temps. Son centre à la retourne est un modèle du genre. Et ce qu’il y a de bien avec Sofiane, c’est qu’il prend l’habitude de sortir des éclairs de ce type de plus en plus souvent.


Edmilson Junior (Standard)

Son jeu est encore perfectible. Il a encore tendance à disparaitre à certains moments dans le match. Pourtant, Edmilson Junior apporte vraiment un plus à cette équipe du Standard. Son accélération fulgurante et sa volonté de bien faire font souvent du bien à son équipe. Et en plus, il a les nerfs solides, comme sur le penalty cadeau de hier soir.

Claudemir (FC Bruges)

On peut dire ce que l’on veut, mais provoquer un penalty à la 91e minute alors que son équipe tient le nul, cela ne doit pas arriver. Dans le cas de Claudemir, on a ressenti toute la fébrilité et le manque de confiance qui ronge le groupe brugeois dans son intervention. Un geste bien trop maladroit qui coute au final très cher.


Jacob Rinne (La Gantoise)

Cela devient une habitude de voir un gardien parmi les membres de cette rubrique. Mais ici encore, l’erreur commise par Rinne est tout simplement impardonnable. D’autant qu’elle arrive très tôt dans ce match déjà très compliqué à la base. De quoi jeter les prémices de la débâcle gantoise.


Konstantinos Laifis (Standard)

Il va sans doute en faire des cauchemars. Laifis a vécu un véritable calvaire face à Ibarbo. Le défenseur central du Standard en a vu de toutes les couleurs, et sur le premier but, il se fait littéralement effacé avant que l’attaquant du Pana ne courbe parfaitement sa frappe. Il a à présent deux semaines pour visionner attentivement les gestes de Victor avant le match retour.

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