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Alors qu'il pourrait simplement aborder sa longue et prolifique carrière, Walter Baseggio a décidé d'ouvrir son coeur pour son livre intitulé "Toujours debout!" (à commander sur le site www.walterbaseggio.be) comme pour montrer à quel point le mental, il l'a toujours eu.
Dans ce bouquin, écrit en compagnie du journaliste Dominique Paquet, l'ancien n°10 d'Anderlecht raconte son enfance, à Clabecq, près de Tubize, ses premiers pas dans le monde du football, ses origines italiennes, ses nombreux exploits mais aussi sa vie personnelle marquée par les joies comme par les drames: son cancer de la thyroïde et son combat pour guérir, notamment.
Voici quelques morceaux choisis:
"L'entraîneur qui m'a le plus marqué? Positivement, c'est Johan Boskamp. Négativement, c'est Arie Haan. Lui, c'est le pire de tous".
"A Anderlecht, Enzo Scifo fut, pour moi, davantage qu'un partenaire: dans la vie courante, il était devenu mon ami et, sur le terrain, c'était mon guide".
"En revenant au Sporting, j'espérais toutefois gagner autrement qu'en sympathie. Mais Franky Vercauteren ne voyait pas les choses sous cet angle".
"Le joueur le plus fort que j'ai affronté. J'ai rencontré pas mal de cracks, mais le meilleur, c'était Zinédine Zidane".
"Ce n'est pas parce qu'on m’a ôté cette boule cancéreuse que je suis pour autant tiré d'affaire. Et si des métastases avaient provoqué une propagation de la maladie? Il faut en avoir le coeur net".
