Accueil Actu

Assistance vidéo: plusieurs arbitres n'oseraient pas l'utiliser par peur d'avoir une mauvaise évaluation

Depuis le début de la saison, l'assistance vidéo (VAR) a fait son apparition sur les terrains de Jupiler Pro League et peut permettre à l'arbitre de revoir son jugement. Sauf qu'en cas d'erreur de sa part, celui-ci se voit retirer des points et ne serait donc pas forcément enclin à l'utiliser en cas de litige. Un système perfectible donc.

Les chiffres ne sont pas encourageants: sur 13 utilisations de l'arbitrage vidéo depuis le début de la saison, trois ont été erronées. Soit près d'un quart. Les arbitres se voient reprocher de ne pas faire appel à cette assistance lors d'actions pourtant litigieuses et cela aurait un rapport avec une règle spécifique: en effet, si l'un d'entre eux déjuge sa décision après vision de la vidéo, des notes lui sont d'office retirés de sa note d'évaluation personnelle. "Normalement, cela ne doit pas être un motif d'influence. Qu'il y ait un 'video-ref' ou non, il y a toujours un observateur qui voit la prestation de l'arbitre et s'il fait une erreur, on lui retire tojuours des points", explique le chef de l'arbitrage de l'Union belge de football, Johan Verbist au micro de nos journalistes François Genette et Guillaume Houssonloge.

Plusieurs referees déclarent pourtant sous couvert d'anonymat que cette règle a un impact sur leur utilisation de l'arbitrage vidéo. Un départ difficile donc pour cette technologie censée apporter plus de sérénité aux hommes en noir.

À la une

Sélectionné pour vous