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Bruno Venanzi parle enfin des problèmes financiers du Standard et de la gestion compliquée du club

En marge de la conférence de presse présentant le nouveau conseil d'administration du Standard de Liège, Bruno Venanzi a évoqué l'affaire du joueur qui a payé un entraîneur pour jouer et démenti l'arrivée de Luciano D'Onofrio ou de tout autre investisseur à Sclessin. Il a également déclaré qu'un retour de Gilbert Bodart n'était pas d'actualité.

Bruno Venanzi s'était fait discret dans les médias depuis sa sortie sur "un joueur qui a payé l'entraîneur afin de pouvoir jouer la saison dernière". Jeudi, il est sorti de son silence et a éclairci certains points, dont celui de la communication. "Si c'était à refaire, je redirais qu'un joueur a payé l'entraîneur car j'estime qu'un club comme le Standard se doit d'être transparent", dit-il. "Seul le timing serait différent", dit-il. "Je déposerais d'abord plainte et je tenterais de régler la chose en interne avant de m'exprimer. Dans ce cas, j'ai été pris de court car je savais qu'il y avait eu des fuites et que l'information allait sortir. Je n'avais pas non plus saisi la rivalité qui existait entre les groupe de presse. Désormais, je ne donnerai plus d'information de ce genre à un seul média. L'arrivée d'Alexandre Grosjean à la communication m'aide en ce sens".

Le Standard se porte mieux financièrement

Le président du Standard a également abordé les problèmes financiers du club de Sclessin. "L'exercice précédent a été mauvais avec une perte de six millions. Entretemps, nos problèmes de liquidités sont résolus car Marseille a versé un peu plus de cette somme pour le transfert de Batshuayi et nous sommes sur le point de trouver un accord à l'amiable avec Al Arabi pour le transfert de Mpoku. Nous n'avons donc pas besoin d'investisseurs actuellement, qu'il s'agisse de Luciano D'Onofrio comme je l'ai lu samedi ou d'un autre. Nous espérons retrouver l'équilibre dès l'an prochain mais nous pourrions faire un effort au mercato de janvier si Daniel Van Buyten, Axel Lawarée et Yannick Ferrera l'estiment nécessaire". Bruno Venanzi en a profité pour aborder la façon dont le Standard est géré. "Ma méthode de management est similaire à celle dont j'ai géré Lampiris. Je vous invite à relire les articles de presse de 2003 à 2005 et vous verrez que les critiques étaient nombreuses. Il a fallu du temps pour faire nos preuves et ce sera le cas ici aussi".

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