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Comment Dries Mertens veut racheter OHL au nez et à la barbe d'investisseurs chinois

Le club d'Oud-Heverlee Louvain (D2) a confirmé officiellement il y a une semaine que dans le cadre d'une éventuelle reprise du club par un groupe d'investissement chinois, un pré-accord a bel et bien été conclu et signé avec celui-ci. Une opération à laquelle un groupe d'une trentaine de personnes, dont le Diable Rouge Dries Mertens, qui s'est baptisé 'OHL op DREEF', entend s'opposer afin d'empêcher OHL de devenir à son tour comme tant d'autres un "marché de joueurs étrangers".

Un groupe d'une trentaine de personnes, dont le Diable Rouge Dries Mertens, qui s'est baptisé 'OHL op DREEF', a lancé mercredi sa campagne visant à supplanter le groupe d'investisseurs chinois, le Shanghai Naisi Investment Management Center, avec lequel le club de football de la Proximus League (D2) a signé un pré-accord de rachat "éventuel". Une opération à laquelle le groupe entend s'opposer afin d'empêcher OHL de devenir à son tour comme tant d'autres un "marché de joueurs étrangers".

Beaucoup de personnalités

Son objectif est de créer au contraire une structure influente auprès des supporters, de la ville de Louvain, de la commune d'Oud-Heverlee, d'investisseurs potentiels, d'entrepreneurs locaux et des jeunes joueurs de la région dont elle aurait la confiance et serait le lien. Bref de garantir à OHL un avenir sans ingérence étrangère, fortement ancré localement. Dries Mertens et d'anciens joueurs du club comme Bjorn Ruytinx et Wim Raeymakers font partie de ce groupe, aux côtés de gens issus des médias comme Kris Hoflack, Elke Neuville ou Lien Degol et des hommes d'affaires du coin. Le groupe OHL2020, qui s'était par le passé signalé par des prises de position très critiques envers la direction d'OHL, est également bien représenté, entre autres par Mike Naert et Sven Massart.

"Il faut à tout prix arracher OHL des griffes chinoises"

Le groupe a ouvert une page Facebook 'OHL op DREEF' qui a atteint le nombre de 630 suiveurs en quelques heures. "Notre premier objectif est de faire prendre conscience aux gens qu'il faut à tout prix arracher OHL des griffes chinoises. Nous sommes persuadés qu'il y a suffisamment d'investisseurs potentiels dans la région prêts à assurer l'identité louvaniste du club. On ne peut cependant pas garantir qu'on sera en mesure de proposer un véritable projet alternatif. Mais on explore déjà actuellement quelques pistes", précise Piet De Coster, le fondateur du groupe.

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