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Jacques Defour aurait pu être dans le stade, mais c'est finalement devant sa télévision qu'il a découvert, médusé, la banderole des supporters du Standard montrant son fils décapité...
Vendredi dernier, Jacques Defour, le père de Steven, avait une dernière fois essayé d'obtenir des places dans les tribunes de Sclessin pour aller supporter son fils lors du clasico face à Anderlecht. Mais pour sa propre sécurité, le Diable Rouge, passé du Standard au Sporting (après quelques saisons à Porto), le lui avait déconseillé.
Et vu l'accueil que lui a réservé les "Ultras" (un fameux tifo avec Defour décapité), il a bien eu raison de déconseiller ce triste spectacle à son père.
A sa place, il n'aurait pas joué
Jacques Defour a accepté de répondre aux questions de nos confrères du Nieuwsblad. "J’ai avalé de travers", a-t-il reconnu. "À la place de Steven, je n’aurais pas joué. Ça va trop loin. La photo fait le tour du monde, jusqu’au Brésil. Heureusement que Steven s’en fout. Je l’ai eu au téléphone et nous n’en avons pas parlé", a ajouté le père de l’ancien capitaine liégeois, aujourd’hui Anderlechtois.
"En tant que père, cela ne vous laisse évidemment pas indifférent. Apparemment le club n’était pas au courant. J’espère que l’Union belge prendra les mesures nécessaires vis-à-vis des auteurs. C'est l’oeuvre d’un petit groupe", conclut-il.
