Le Sporting d'Anderlecht avait jeté un gros pavé dans la mare il y a une quinzaine de jours. Les Mauves prévenaient, via un communiqué, que le projet du Stade national qui doit être érigé sur le parking du Heysel pour l'Euro 2020 "n'est plus conciliable avec sa vision du développement à long terme du Sporting".
Sans accord avec Anderlecht, pas de Stade national sur le désormais célèbre parking C. Les supporters des Mauves s'en réjouissaient, pensant que leur club resterait donc au Stade Constant Vanden Stock et qu'un agrandissement serait au programme.
Hé bien non. Comme l'affirme Sport/Foot Magazine mardi, "Anderlecht na va pas agrandir son stade". L'hedbomadaire sportif s'explique: "Initialement, le club voulait porter sa capacité à 40.000 sièges mais il s'est heurté aux protestations des riverains: ceux-ci vivraient dans l'ombre si le stade comportait un anneau de plus. Anderlecht n'a donc reçu de permis de bâtir que pour un demi anneau ce qui porterait sa capacité à 30.000 personnes, soit 9.000 de plus qu'à l'heure actuelle. Dans un modèle business sain, on évalue le coût à 5.000 euros par siège supplémentaire, une somme à amortir en vingt ans. Anderlecht n'y arrive pas. L'anneau le plus élevé de son stade offre déjà une des plus mauvaises vues de tout le pays. Ce serait également le cas pour les 9.000 nouveaux sièges. Conséquence, les nouveaux sièges seraient des places populaires bon marché. Le coût par place s'élève alors à 8.000 euros, ce qui porte le budget de rénovation à 70 millions d'euros, un montant qu'Anderlecht ne peut pas regagner".
