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SCANDALE à Charleroi: des supporters appellent à décapiter les "ULTRAS ISLAMISTES" du Standard

Le spectacle a été agréable sur le terrain du stade du pays de Charleroi, samedi lors du match contre le Standard (1-0). Dans les tribunes, par contre, il l'a été beaucoup moins...

Grâce à un but de Tainmont, Charleroi a pris la mesure du Standard 1-0, samedi, en ouverture de la quatrième journée des play-offs I. Une victoire qui fait un bien fou à ce club et qui démontre que les zèbres ont bel et bien décidé de ne pas faire de la figuration dans cette compétition.

Et si les joueurs ont décidé de faire parler d'eux, certains supporters carolos ont également choisi de se mettre en lumière ce samedi. Malheureusement, contrairement aux joueurs, ils ont opté pour le scandale, l'irrespect et les insultes. La voie facile, en quelques sortes, qui ne glorifie pas du tout une certaine frange de la population qui fréquente les stades.


Haine, insultes et stigmatisation

Faisant référence au tifo déployé par les ultras du Standard contre Anderlecht le 25 janvier dernier, où l'on voyait Steven Defour décapité, les supporters carolos ont brandi une banderole où l'on pouvait lire: "Ultras islamistes, les seuls à décapiter, c’est vous".


Source: Twitter

Mais ils ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. On a ainsi eu droit à d'autres messages aussi insultants que révélateurs de la finesse des auteurs. "T’ai la syphilis, je suis sans-papiers, je suis UI96" ou encore "Standard, Sankt Pauli, Hapoel, Den Bosch: la consanguinité nous rapprochent".

Enfin, des journalistes de la RTBF ont été personnellement visés, encore une fois avec beaucoup de classe. "Deprez, Luthers and co, suceurs des Inferno". Une attaque à laquelle Thierry Luthers a réagi avec humour sur Twitter: "Je ne pipe pas mot", a-t-il écrit.


Source: Twitter


La bonne blague: c'est ça, la liberté d'expression ?

Enfin, on ne peut pas occulter la réaction de Mehdi Bayat sur la RTBF au terme de la rencontre. Une réaction presque aussi scandaleuse que les messages de haine véhiculés dans le stade. "Je crois que la liberté d’expression existe pour tout le monde. Elle existe pour des journalistes. Elle existe aussi pour les supporters. Que je l’approuve ou pas, ce n’est pas mon rôle, c’est la liberté d’expression". On ne va pas refaire tout le débat ici, mais quand on ne connaît pas la définition et les limites de la liberté d'expression, mieux vaut ne pas l'évoquer...

Mehdi Bayat a néanmoins un peu tempéré, mais sans pour autant condamner, ajoutant. "Effectivement, ils auraient pu choisir un autre mot (islamistes), autre chose. Encore une fois, je crois que c’est de bonne guerre. Il y a un match dans le match entre les Ultras d’un côté et les Ultras de l’autre côté. On n’a pas à s’exprimer par rapport à cela".

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