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Des réfugiés s'intègrent au sein des collectivités locales. Une intégration qui passe parfois par le sport. C'est le cas notamment de Walid, qui jouait en première division, en Syrie, et qui a rejoint le club de Dison.
Coincé entre les troupes de Bachar Al-Assad et Daech, Walid et son épouse ont choisi de quitter la Syrie. Leur parcours est classique: traversée en bateau, via la Grèce puis la Turquie, pour arriver il y a six mois en Belgique.
Avant de quitter son pays, Walid jouait en Division 1 en Syrie, dans un championnat qui ne ressemblait plus à grand chose à cause de la guerre. "Jouer au football, c'était mon boulot en Syrie, dans ma ville. J'étudiais aussi pour obtenir un diplôme en tourisme", a confié ce réfugié syrien à notre journaliste Vincent Jamoule.
Après 6 mois sans toucher un ballon, Walid a retrouvé un club où il peut chausser ses crampons. Deux fois par semaine, il quitte donc sa caravane située à Spa pour aller s'entraîner. Son équipement lui a été offert par des joueurs de la région. Et c'est à Dison, club de première provinciale, qu'il a été accueilli. "Le club est vraiment bien. Mes équipiers sont très sympas, et je remercie aussi l'entraîneur et le président", a-t-il déclaré.
Milieu de terrain gaucher, bon technicien, Walid vient d'obtenir sa licence et a pu être aligné 25 minutes le week-end dernier. "Il peut amener quelque chose ici à Dison, mais il doit encore travailler. Maintenant on va voir ce qu'il peut nous amener sur cette fin de championnat. Cela peut être une belle histoire. Imaginez qu'il mette Dison en National, ce serait vraiment génial pour lui", a expliqué Jean-Michel Humels, entraîneur du club.
Et de la suite dans les idées, Walid en a. Il y a en effet un club belge qui le fait rêver: "Yeah, Standard de Liège number One", a-t-il conclu.
