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Van Buyten viré du Standard: "Le rapport qualité-prix n'était pas bon", dit le patron des Rouches !

Bruno Venanzi a joué cartes sur table dans une interview à nos confrères du journal Le Soir. Il est revenu, notamment, sur le départ de Big Dan.

Dans une longue interview accordée au quotidien Le Soir et dans les éditions SudPresse mercredi, Bruno Venanzi a expliqué qu'il allait injecter 10 millions d'euros dans le capital du Standard dont il est le président.

"Nous allons convoquer une Assemblée Générale extraordinaire dans les trois semaines", a expliqué Bruno Venanzi. "Je vais profiter de l'occasion pour procéder à une augmentation de capital de 10 millions d'euros par injection d'argent provenant de ma société d'investissement Red and White Invest, qui remplace IV Invest, et dont je détiens 100% du capital".

Bruno Venanzi, qui a pris la succession de Roland Duchâtelet à la présidence du Standard, a ajouté qu'"avant que je ne rachète le club en juin 2015, Roland Duchâtelet avait réalisé, à ma demande, une diminution de capital de 10 millions d'euros pour me permettre de racheter le club moins cher. Evidemment, le Standard devait ces 10 millions à l'ancien propriétaire et on sait qu'il lui rembourse 2 millions chaque année à cette fin. Forcément, cela a un impact sur les finances. Mais la vente de Lampiris entérinée, je voulais 'rendre' ces 10 millions même si, à l'heure actuelle, le Standard en tant que tel n'en a pas besoin. Il y a du cash dans les caisses même si c'est vrai que, l'an passé, j'ai prêté 2,5 millions d'euros que je vais a priori récupérer à l'échéance du prêt."

Bruno Venanzi est revenu aussi sur la fin de la collaboration avec Daniel Van Buyten, son conseiller sportif, lundi après dix-sept mois. "Je ne veux pas cracher dans la soupe, il m'a donné aussi de bons conseils. Mais j'estime que le rapport qualité-prix n'était pas bon. Daniel percevait un salaire conséquent, tout le monde le sait, et si ce qu'il me coûte est supérieur à ce qu'il rapporte au club, il faut, au sein d'une société anonyme comme l'est le Standard de Liège, prendre une décision. Je le répète, il y avait, entre sa fonction et celle d'Olivier Renard, une certaine ambiguïté et il était temps de siffler la fin de la récréation".

La gestion sportive du Standard est dorénavant exclusivement confiée à son directeur sportif, Olivier Renard, qui rend compte directement au Président du club, avait précisé le communiqué du Standard lundi.

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