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Blanc: "Que le favori reste le favori"

L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a espéré vendredi que ses joueurs fassent respecter la logique face à Auxerre, pensionnaire de Ligue 2, samedi en finale de la Coupe de France.

Q: Comment se sent Zlatan Ibrahimovic?

R: "Il va bien, même très bien. On a été prudent sur l'état de sa blessure, pour pouvoir l'aligner à 100% pour ce match. Donc on peut dire qu'il est totalement guéri (au mollet, ndlr)."

Q: L'entraîneur d'Auxerre Jean-Luc Vannuchi a annoncé qu'il comptait jouer très bas. Attendez-vous à une attaque-défense demain?

R: "Je ne sais pas, c'est peut-être une tactique et qu'il va faire le contraire. Il y a eu peu d'équipes qui sont venues nous chercher cette saison. Marseille l'a fait mais à la fin il avait reculé. Nous aussi on a reculé quand on a joué des équipes qui avaient la possession de balle comme contre le Barça. Mais il faudra surtout être efficace sur les moments forts de ce match pour concrétiser notre domination."

Q: Selon Guy Roux, Auxerre n'a que 25% de chances de gagner. Êtes-vous d'accord?

R: "On est habitué à ce fait là. On sait qu'on est le favori, mais ce qu'il y a de beau en football et en Coupe de France, c'est qu'il y a souvent des surprises. C'est ce qui fait le charme de cette compétition. A nous d'être sérieux et déterminé, et de faire en sorte que le favori reste le favori. Le groupe est déterminé et j'en veux pour preuve la qualité de l'entraînement qui a été très bonne cette semaine. Les joueurs sont conscients qu'il y a encore un match à gagner. Je sens mes joueurs concernés et ils ont envie de gagner le dernier trophée qui s'offre à eux. On a du respect pour cet adversaire, mais on n'a pas l'habitude de trembler avant un match. Ce n'est pas un manque d'humilité mais une façon de se préparer. Ce n'est pas parce que c'est une équipe de Ligue 2. C'est une équipe à prendre au sérieux mais sans en avoir peur ou trembler parce que ce n'est pas notre manière de faire."

Q: Comptabilisez-vous le Trophée des champions dans le bilan de votre saison et donc, selon vous, Paris est-il en course pour un triplé ou un quadruplé?

R: "Pourquoi on le ferait à l'étranger et pas en France? La seule différence c'est que le nom Trophée des champions, ça fait un peu champêtre, alors qu'à l'étranger on appelle cela Supercoupe, ça devient un peu plus sérieux et on le met dans le bilan de la saison. Pourquoi on ne le ferait pas avec le Trophée des champions?

Q: Quelle valeur a la Coupe de France à vos yeux?

R: "C'est un trophée qui a une place à part dans la carrière d'un joueur. C'est le trophée que je voulais gagner dans ma carrière de joueur, elle rassemble toutes les équipes amateurs et professionnelles de France. Elle a une saveur particulière. A moi de faire comprendre ça aux étrangers qui ne connaissent pas parfaitement l'histoire de la Coupe de France."

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