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Arsenal remporte la Coupe d'Angleterre et brise les rêves de Christian Benteke (vidéo)

Arsenal a remporté samedi à Wembley la finale de la Coupe d'Angleterre au détriment d'Aston Villa (4-0). Battus une seule fois lors de leurs 16 dernières sorties, les Gunners finissent la saison en boulet de canon. Ils ont logiquement et facilement conservé leur titre. Via Theo Walcott (40e), Alexis Sanchez (50e), Per Mertezacker (62e) et Olivier Giroud (90e+3), ils ont réussi le plus gros score depuis 21 ans. Avec 12 trophées, Arsenal est le nouveau détenteur du record national.

Ce "doublé", le premier depuis Chelsea en 2010, ira droit au coeur d'Arsène Wenger qui, avec six trophées, devient le technicien le plus sacré de l'après-guerre. La victoire porte la marque du Français, qui a privilégié Walcott à Giroud en pointe après son triplé contre WBA (4-1). L'Anglais a ouvert la marque (40e) juste après lui avoir demandé d'échanger de poste avec Sanchez (1-0). Un choix doublement gagnant puisque le Chilien a imité (50e)son équipier d'une frappe surpuissante sous la barre (2-0). Sur coup de coin botté par Santi Cazorla (62e), Mertesacker a trompé Wojciech Szczesny d'une reprise de la tête(3-0). Monté au jeu à la 77e, Giroud a marqué son 19e but de la saison (90e+3). Comme en championnat (3-0, 5-0), il n'y a pas eu de suspense. Le score reflète la différence de classe entre les deux équipes, ainsi que celle au niveau des intentions entre des Gunners très joueurs et des Villans avant tout soucieux de protéger leur but. Villa a également rapidement été handicapé par trois avertissements pleins de frustration en 37 minutes. Même s'il aurait pu obtenir deux penalties en fin de rencontre, Aston Villa ne s'est jamais montré à la hauteur de l'enjeu. Le détonateur Jack Grealish, excellent en demi-finale contre Liverpool, n'a pas pu aller de l'avant et Christian Benteke n'a pas inscrit son 13e but en 13 matches. Le Diable rouge a été le seul à donner quelques soucis à la défense d'Arsenal quand il s'est trouvé dans le rectangle. Bénéficiant de peu de soutien, Benteke n'a pas adressé un seul tir à Szczesny, qui a facilement intercepté tous les centres adressés à l'attaquant belge. S'il a réussi plusieurs dégagements sur des phases arrêtées défensives, l'ex-Genkois n'a pas été très à l'aise en reconversion offensive. Son emprise sur le jeu s'est évaporée au fur et à mesure que le temps s'écoulait.

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