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Coupe de la Ligue: défaite amère pour Marseille à Rennes

Marseille a été sorti par Rennes (2-2, 4-3 aux tirs au but) de la Coupe de la Ligue dès le stade des huitièmes de finale, mercredi, au terme d'un match assez fou, marqué par des décisions arbitrales contestées.

Le pied de Benjamin Bourigeaud n'a pas tremblé lors du dixième tir au but de la série, et les arrêts d'Abdoulaye Diallo face à Lucas Ocampos et Bouna Sarr, alors que seul Jérémy Gélin a raté le sien côté breton, envoient le Stade Rennais en quarts de finale les 9 et 10 janvier.

Ce tour de Coupe de la Ligue tombait mal dans le calendrier, puisque Rennes recevra le Paris SG samedi et Marseille ira à Lyon dimanche. Mais aucune des deux équipes n'ayant l'intention de négliger cette compétition, les deux entraîneurs n'ont que modérément fait tourner.

Outre la titularisation des gardiens remplaçants, Rudi Garcia a fait démarrer Rolando dans l'axe de la défense et laissé Luiz Gustavo au repos, alors que Sabri Lamouchi a enfin titularisé Joris Gnagnon à la place de Mexer.

Les deux équipes ont offert un spectacle vivant et plein de suspense aux spectateurs, marqué cependant par des incidents d'arbitrage: un but fantôme finalement non-validé pour Rennes, et un but non accordé de Mitroglou pour un hors-jeu inexistant.

Une frappe du capitaine rennais Benjamin André (63) avait rebondi nettement devant la ligne de but après avoir heurté la transversale, mais l'arbitre de touche a signalé plusieurs dizaines de secondes plus tard qu'elle avait franchi cette ligne.

- But fantôme, confusion et annulation -

Après plusieurs minutes de palabres et le visionnage d'images de télévision sans équivoque, l'arbitre Johan Hamel avait annulé ce but qui aurait donné à Rennes un avantage de 3-1.

"C'est incroyable !", pouvait-on lire sur les lèvres du président olympien Jacques-Henri Eyraud, descendu de sa tribune présidentielle fou de rage jusqu'au bord du terrain, selon les images du diffuseur Canal+, tandis que le staff marseillais ne cessait de repasser l'action en boucle sur le banc à l'aide d'un portable.

Près d'un quart d'heure plus tard, c'est un but refusé injustement à Mitroglou pour un hors-jeu inexistant (77), qui a terni encore davantage la prestation du corps arbitral.

L'OM s'était pourtant montré très réaliste en ouvrant le score sur sa première frappe cadrée, une tête de son buteur grec, absolument libre de tout marquage aux six mètres, après un centre au cordeau de Clinton Njie (0-1, 13).

Le même Njie avait raté une balle de break à la 18e, oubliant Mitroglou et Florian Thauvin tout seul pour tenter sa chance et voir son tir repoussé par Abdoulaye Diallo.

Rennes a réussi à renverser le score grâce un très beau but d'André, qui a déposé le ballon du plat du pied dans la lucarne de Pelé, après un maître-coup-franc de Wahbi Khazri 1-1, 23), qui a ensuite inscrit son septième but en rouge et noir.

Lui qui avait déjà fait souffrir l'arrière-garde marseillaise au Vélodrome en championnat (1-3), il s'est de nouveau joué de Aymen Abdennour avant de voir le stoppeur dévier sa frappe, qui a trompé Pelé (1-2, 58).

Il a ensuite raté le break à son tour d'une tête trop décroisée (63), avant la frappe polémique d'André (64).

Au courage, et malgré le but refusé de Mitroglou (77), c'est Valère Germain, entré un quart d'heure plus tôt, qui a envoyé les deux équipes d'une tête décroisée à la séance de tirs au but finalement fatale à l'OM (2-2, 80).

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