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Hand: Saint-Raphaël distance Montpellier

Saint-Raphaël a consolidé son fauteuil de dauphin en D1 de handball messieurs en s'imposant sur le parquet de Montpellier (28-27), troisième, au terme d'un match fou jeudi lors de la 15e journée.

Montpellier venait d'égaliser (27-27), alors que le club varois avait mené au score durant toute la deuxième période. Il restait trois secondes à jouer et le pivot danois Alexander Lynggaard a scellé la victoire des siens d'un tir puissant du milieu du terrain.

Grâce à ce geste de grande classe, le club varois comptent désormais 22 points, soit quatre d'avance sur l'équipe héraultaise et Créteil, et deux de retard sur le PSG, leader, qui a deux matches en moins et clôturera cette journée dimanche à Chambéry (15h30).

Troisième de la précédente édition, les Raphaëlois sont donc en passe de faire encore mieux cette saison grâce à leur équipe soudée, sans véritable star mais avec des joueurs de talent comme Lynggaard et l'expérimenté gardien serbe Slavisa Djukanovic (15 arrêts).

C'est leur dixième victoire cette saison, pour deux nuls et trois revers. Toutes compétitions confondues, il s'agit du septième match sans défaite pour les hommes de Joël Da Silva, qui avaient lutté pour s'imposer à Billère (29-28), club de D2, vendredi dernier lors de leur reprise, en huitièmes de finale de la Coupe de France.

Dans l'Hérault, les Azuréens ont montré un bien meilleur visage. Sans doute étaient ils motivés par l'envie de laver l'affront du match aller (25-34). Ils ont pris un départ canon (6-1) avant de ne plus trouver de solutions face au Vincent Gérard, auteur de 12 arrêts en première période.

Grâce à lui, les Montpelliérains ont refait surface (9-10) et les Raphaëlois n'ont marqué que deux buts entre la 5e et la 22e minute. Saint-Raphaël a toutefois retrouvé de l'efficacité pour repasser devant à la pause (14-12).

Aidés par leur portier Djukanovic et le manque de réalisme adverse, les Raphaëlois allaient longtemps conserver les commandes. Jusqu'à ce Montpellier, grâce à un Aymen Toumi, intenable sur l'aile droite, puis un penalty de Michaël Guigou ne recolle au score (27-27) dans les dernières secondes. Mais Lynggaard en avait décidé autrement.

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