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Le nouveau président de l'OM veut rendre la mariée plus belle

"C'est mieux une belle fille pour (conclure) un mariage": le nouveau président de l'OM Giovanni Ciccolunghi a résumé vendredi avec cette formule l'objectif qui lui a été fixé par la propriétaire du club Margarita Louis-Dreyfus, qui souhaite vendre le club.

"Marseille, c'est l'OM et l'OM, c'est Marseille", a déclaré lors d'une conférence de presse à l'hôtel de ville de Marseille, après une entrevue avec le maire LR Jean-Claude Gaudin, l'homme d'affaires italien Giovanni Ciccolunghi, nommé la semaine dernière président du directoire du club par Margarita Louis-Dreyfus, elle aussi présente.

"L'OM, c'est une institution, les gens s'identifient totalement. C'est dur quand on perd et quand on gagne, tout va bien. Alors Margarita (Louis-Dreyfus) a fait des changements pour le meilleur", a estimé le successeur de Vincent Labrune dans un français approximatif mais suffisamment précis pour signifier qu'il avait bien compris sa mission et qu'il n'avait pas le droit à l'erreur.

Giovanni Ciccolunghi, dont c'était la première apparition publique depuis sa nomination, a rapporté les propos de MLD qui a évoqué "une situation financière difficile du club" mais qui selon lui n'a pas empêché "d'acheter quelques joueurs qui devraient (permettre de figurer) en bonne position". Le club a notamment enregistré vendredi le prêt sans option d'achat de l'ex-international français Bafétimbi Gomis.

L'italien a encore indiqué qu'il s'était entretenu avec les joueurs, martelant "on n'a pas d'excuses pour ne pas réussir".

Le maire de Marseille a de son côté insisté sur le rôle de "cohésion sociale" de l'OM, laissant entendre qu'il souhaitait que "les joueurs soient plus sensibilisés" à cet aspect et rappelant qu'il restait vigilant, avec son ami Jean-Pierre Foucault, le président de l'association OM, aux conditions de vente du club.

Le 13 avril, Margarita Louis-Dreyfus avait annoncé qu'elle désirait vendre le club, acheté 20 ans plus tôt par son mari, Robert, décédé en 2009. Le maire de Marseille, avait alors expliqué que la ville avait un droit de regard sur la vente via l'association OM, qui est propriétaire du numéro d'affiliation auprès de la Ligue de Football Professionnel.

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