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La non-qualification du Chili pour le Mondial en Russie a rapidement fait une première victime collatérale. Juan Antonio Pizzi, le sélectionneur, a annoncé qu'il allait quitter l'équipe nationale, à la suite de la défaite encaissée mardi soir à Sao Paulo face au Brésil, déjà qualifié depuis plusieurs mois et qui termine en tête de la zone AmSud à la suite de cette 18e et dernière journée de qualifications.
Après ce cinglant 3-0, les double champions en titre de la Copa America terminent 6es, dépassés par le Pérou à la différence de buts. Celui-ci a encore une chance d'atteindre la Russie, via des barrages face à la Nouvelle-Zélande. Le Chili, quant à lui, écope de la pire place, celle du premier éliminé.
Pizzi, né en Argentine mais qui a porté le maillot de la sélection espagnole à plus de 20 reprises, avait succédé à Jorge Sampaoli à la tête de la sélection chilienne en janvier 2016. Il a conduit l'équipe chilienne au sacre à la Copa America Centenario, en juin 2016, mais a échoué à lui assurer un billet pour le Mondial russe, alors que le onze mené par Claudio Bravo avait son propre destin en main à l'entame de cette dernière soirée de qualifications.
Le contrat de Juan Antonio Pizzi courrait jusqu'au Mondial 2018, mais le sélectionneur a annoncé mardi qu'il "prenait la responsabilité" de la non-qualification et ne négocierait donc pas son maintien à la tête de la sélection. "Malheureusement, un cycle a pris fin, qui m'a procuré des moments de grande joie", a indiqué l'ancien attaquant, selon des médias locaux. "Cette tristesse dépasse toutes celles que j'ai pu connaitre dans ma carrière", a-t-il ajouté.
