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Ligue 1: Monaco, c'est aussi la victoire d'un staff

Alors que tout le monde était déjà rentré dans les vestiaires mercredi soir après la remise d'Hexagoal, Leonardo Jardim a demandé à tout son staff de l'accompagner sur la pelouse, "pour une photo pour l'histoire". Car ce titre de champion de France, c'est aussi celui d'un encadrement.

Présentation.

. Caldeira, le scientifique

Arrivé à Monaco en même temps que Jardim, Nelson Caldeira, 44 ans, est le scientifique du quotidien. Ce Portugais né à Madère a rencontré Jardim à l'université de Funchal. Il était entraîneur de l'équipe réserve du Marítimo Funchal, Jardim celui de Camacha.

Un jour, sur une plage de l'ile de Porto Santo, ils ont fait un pacte: le premier des deux qui serait entraîneur en première division, prendrait l'autre comme adjoint. Depuis Braga (2011), Caldeira est adjoint de Jardim.

Ils ont la même approche du football qu'ils appellent "approche écologique". Elle repose sur le concept de l'adaptation et de ses trois facteurs: "l'environnement (l'extérieur), l'organisme (le joueur), et la tâche à accomplir (l'exercice, le match)". Le football ne doit pas être compartimenté. L'entraînement n'a qu'un objectif: l'adaptation.

. Barros Araujo, le relationnel

José Barros Araujo, 43 ans, est un Portugais né en Angola. Il a rejoint le club l'été dernier. Jardim l'a connu lors de sa première expérience d'entraîneur à Camacha, en D3 portugaise.

De 2005 à 2008, Barros fut son adjoint, avant de lui succéder. Jusqu'à la saison dernière, il était entraîneur de Camacha, avec un intermède à União Uniãoda Madeira (2012-13) et à la réserve du Maritimo (2013-14).

Comme Jardim et Caldeira, Barros n'a jamais été footballeur pro. Il anime les échauffements d'avant match, les séances d'entraînement. Le rôle dans le relationnel avec les joueurs de cet ancien professeur de collège est primordial.

. Vieira, la confiance

Antonio Vieira, 53 ans, né à Madère, est l'homme de confiance de Jardim, avec qui il a commencé comme adjoint de José Moniz à Camacha en 2003. Arrivé à Monaco, en même temps que Jardim, il est le seul du staff à avoir été pro en D1 portugaise, au Marítimo Funchal, avant de devenir l'adjoint de Jardim à Camacha.

Depuis Chaves en 2008, il ne l'a plus quitté: Beira-Mar, Braga, Olympiakos, Sporting, Monaco. Aujourd'hui, le sens de l'observation et de l'analyse de celui qui codirige les séances est essentiel.

. Amitrano, le gant et le pinceau

Formé à Monaco, André Amitrano, 59 ans, a ensuite gardé les buts de Nice et Cannes dans les années 80-90. Il est revenu à Monaco avec Guy Lacombe en 2009 pour entraîner les gardiens.

Peintre à ses heures, sa maison est une salle d'exposition de ses œuvres. Durant une période où il était au chômage, au début des années 2000, avant de devenir adjoint d'Alain Ravera à Valence, puis à Guingamp, et de rejoindre Lacombe à Rennes, il lui arrivait de vendre ses toiles à la sauvette, sur la Croisette.

Ce temps est révolu. Il entretient une relation quasi-filiale avec Subasic, qui l'associe toujours à sa réussite. Lorsque Monaco voulut se séparer de lui, Subasic est monté au créneau et eut gain de cause. "Pourquoi changer quand tout se passe bien", interroge le Croate.

. Spignoli, la réathlétisation

Au club depuis juin 2012, l'Italien Carlo Spignoli, 50 ans, est arrivé avec Claudio Ranieri. Il travaille en relation avec le staff médical du docteur Philippe Kuentz, responsable du service depuis 2005. Spignoli est chargé de la réathlétisation des blessés et des joueurs hors de forme.

Ultra-diplômé, il est titulaire d'un doctorat en sport, d'un doctorat en pédagogie, du diplôme de préparateur athlétique professionnel et du diplôme UEFA d'entraîneur. Il a travaillé dans de nombreux clubs italiens.

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