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Ligue des champions: Ibrahimovic revient à Malmö pour envoyer le PSG en 8e

Un retour dans son pays natal, dans le club de ses débuts, une qualification en vue pour les 8e de finale de Ligue des champions: tous les ingrédients sont réunis pour faire du rendez-vous de Malmö une bonne soirée pour Zlatan Ibrahimovic et son Paris SG, mercredi (20h45).

L'ambiance ne sera toutefois pas à 100% festive pour les Parisiens à l'entrée sur la pelouse: ils porteront un maillot sans sponsor, avec sur la poitrine la mention "Je suis Paris", en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.

Une fois le coup d'envoi donné, tous les regards se porteront sur un seul homme, Zlatan Ibrahimovic, qui a noté ce rendez-vous dans son agenda dès le tirage au sort, fin août. C'est la première fois, à 34 ans, qu'il affronte son équipe formatrice.

"Hey Malmö, j'arrive ! Comme promis, vous pourrez regarder le match sur la place Stortorget où beaucoup de belles choses sont prévues dans la soirée. Un grand merci à la ville de Malmö qui m'a aidé à rendre cela possible", lance-t-il sur son application Zlatan Unplugged. Car Zlatan ne fait jamais les choses à moitié. Le stade de Malmö est trop petit pour une telle affiche ? "Ibra" a, dès le tirage, réservé la place centrale de la ville pour y installer un écran géant afin qu'un maximum de fans puissent suivre la rencontre.

- En mode "Zlatan Imperator" -

"On a quelques surprises en magasin. J'ai réservé la place, j'ai fait tout le planning de la journée et de la soirée. C'est un cadeau de ma part. J'ai été aidé par la ville, mais j'ai tout arrangé", a encore confié le colosse au catogan sur le site de l'UEFA.

"C'est génial de revenir ici, j'ai une relation spéciale avec ce club, car nous sommes restés en contact", savoure encore l'ancien joueur de la Juve, du Barça, de l'Inter et de l'AC Milan.

Et il revient en mode "Zlatan Imperator" au pays, héros de la qualification de la Suède pour l'Euro-2016 la semaine passée, avec son doublé réussi à Copenhague face au Danemark au retour, sans oublier son penalty à l'aller.

L'occasion pour Zlatan de revenir sur son parcours, dans son style inimitable: "Quand j'étais jeune, les gens disaient que j’étais arrogant, que j'étais une diva, mais maintenant, de là ou je suis, je prouve que j'avais raison. Les gens auraient dû me prendre au sérieux quand je disais, tout jeune, que j'étais ambitieux".

- Calcul simple -

Pour ce qui est du temps présent, en ce qui concerne le PSG, 2e du groupe A, le calcul est simple: une victoire ramenée du Swedbank Stadion lui assurera une 4e présence d'affilée pour les 8e de finale. Un match nul suffira aussi si le Shakhtar Donetsk ne s'impose pas face au Real Madrid dans l'autre rencontre.

L'autre enjeu de ce match, tout aussi important mais qui relève plus du fantasme que de la réalité depuis la défaite à Madrid (1-0), est de s'imposer pour encore prétendre à la première place de poule (qui permet d'avoir un meilleur tirage), pour l'heure propriété du Real (10 pts), déjà qualifié.

Quoi qu'il en soit, pour ne pas avoir de regrets, les Parisiens n'ont pas à tergiverser et se doivent d'empocher les trois points. D'abord parce que tout autre résultat face à l'équipe présumée la plus faible du groupe ne manquerait pas de soulever des questions. Ensuite parce qu'il serait bienvenu de vite refermer la parenthèse C1 jusqu'à la mi-février, alors que six rencontres en 18 jours, toutes compétitions confondues, attendent Paris en décembre, notamment contre quatre poursuivants directs en L1 (Lyon, Caen, Nice, Angers).

A Malmö, Laurent Blanc devra néanmoins faire sans David Luiz, suspendu, ni Marco Verratti, Javier Pastore, Ezequiel Lavezzi et Serge Aurier, tous les quatre blessés. Mais le coach du PSG peut évidemment compter sur un Zlatan survolté.

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