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Nantes: l'impasse de Troyes ?

Après deux défaites en deux matches, Nantes se présentera affaibli, samedi, à Troyes, fringuant promu qui compte déjà 4 points et qui n'a donc rien de l'adversaire idéal pour permettre aux hommes de Claudio Ranieri de lancer enfin leur saison.

Don Claudio rêvait sans doute d'autres débuts.

Certes, le calendrier des quatre premières journées avec un déplacement à Lille, la réception de Marseille, puis celle de Lyon la semaine prochaine était relevé, mais le déplacement à Troyes, samedi, semblait, lui au moins, un match abordable.

Avec quatre blessés (Diego Carlos, Rongier, Kacaniklic, Bammou), deux suspendus (Pallois et Kwateng), les Canaris se présentent bien déplumés pour ce déplacement dans l'Aube.

"Oui je dois faire du bricolage, mais j'aime faire du bricolage", a plaisanté le technicien vendredi.

"Je n'ai pas encore mon équipe à 100%. Je dois faire le résumé de la semaine pour choisir le onze" titulaire, a-t-il reconnu à la veille d'un match qui sera le premier rendez-vous capital de la saison.

"On a besoin de prendre des points pour qu'il n'y ait pas un grand écart" avec les équipes de devant, a reconnu l'attaquant burkinabé Préjuce Nakoulma, tout en soulignant que "ce n'est que le début (du championnat), on a encore le temps de faire de belles choses".

En attendant, Nantes fait profil bas avant Troyes.

"La différence entre nous et Troyes, c'est que Troyes, c'est une équipe, et nous, non, pas encore", a asséné Ranieri.

- "Troyes a un jeu phénoménal" -

Troyes est "une équipe avec une organisation parfaite. Je dois faire mes compliments à l'entraîneur, car Troyes a un jeu phénoménal. Sans grand joueurs, c'est une grande équipe", a-t-il poursuivi.

"Jouer à onze, ça paraît facile, parce qu'il y a onze joueurs sur la pelouse. Mais en fait il y en a sept ou huit qui jouent en même temps. A Troyes, c'est toujours onze joueurs qui jouent ensemble, bien organisés, très concentrés, très agressifs", a encore détaillé le "Mister", admiratif.

Petit rayon de soleil tout de même dans l'horizon de Ranieri, le mercato nantais semble enfin lancé, avec les arrivées des milieux brésilien Andrei Girotto et belge Yassine El-Ghanassy, qui seront qualifiés et dans le groupe pour le match de samedi.

Celle de l'imposant (1,97m) attaquant international malien Kalifa Coulibaly, conclue mais pas encore officialisée, et celle du milieu international slovène René Krhin, devraient suivre pour la plus grande satisfaction du coach.

"Tous les joueurs qui arrivent, je les connais et j'ai dit oui", a-t-il assuré.

L'intégration des nouvelles recrues tardives repousse cependant d'autant l'espoir de voir un Nantes à son rythme de croisière.

"Je pense qu'après le mercato, je devrais encore faire du bricolage, un mois encore, pour bien connaître tous les joueurs que j'aurai à ma disposition", a reconnu Ranieri.

À le croire, il sera donc impossible de se faire une vraie idée du potentiel nantais avant octobre.

"Comme je l'ai dis lors de ma présentation, c'est une année fondamentale pour la construction de la maison et les fondations sont très importantes", a-t-il rappelé.

"Je veux faire la maximum, je suis ambitieux, mais je ne sais pas quel est notre maximum aujourd'hui", a-t-il bien dû admettre.

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