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Scandale à la FIFA à la veille de l'élection du président qui "risque de tourner à la farce"

L'ancien joueur vedette portugais Luis Figo a appelé mercredi la Fifa à surseoir à l'élection pour la présidence prévue vendredi, après le scandale déclenché par l'arrestation de sept responsables soupçonnés de corruption.

"Ceux qui aiment le football comme moi verront cette journée du 27 mai comme une des pires de l'histoire de la Fifa", écrit Luis Figo sur sa page Facebook, une semaine après s'être retiré de la course à la présidence de la Fifa.

"Je répète ce que j'ai déjà dit la semaine dernière: ce qui est prévu vendredi à Zurich n'est pas une élection. Il y a désormais beaucoup de gens qui pensent comme moi. Ce serait une erreur que de maintenir l'élection", estime-t-il.

Au moment de renoncer à sa candidature, l'ancien Ballon d'or du Real Madrid avait fait valoir que "ce processus électoral est tout sauf une élection. C'est un plébiscite qui a pour objectif de remettre le pouvoir absolu à un homme, ce que je refuse d'accompagner".

Le Suisse Joseph Blatter, président en exercice depuis 1998 et grand favori, brigue à 79 ans un cinquième mandat lors de l'élection vendredi. Il trouvera face à lui un seul adversaire, le prince jordanien Ali bin Hussein.

L'UEFA a elle aussi demandé le report "dans les six mois" d'un congrès électif qui "risque de tourner à la farce". "Ces événements montrent que la corruption est profondément enracinée dans la culture de la Fifa", a-t-elle accusé.

Au total, neuf élus actuels ou anciens de la Fifa et cinq partenaires de l'instance mondiale du football ont été inculpés de corruption, racket et blanchiment à New York, accusés d'avoir reçu ou distribué plus de 150 millions de dollars depuis 1991, pour les droits de diffusion de tournois internationaux.

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