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Son fils de 9 ans est un prodige du foot: Emmanuel est choqué par les pratiques douteuses de certains clubs

Ce jeune père de famille a enfin trouvé le club idéal pour son fils, un petit surdoué du football de 9 ans. Mais avant de faire son choix, il en a vu de toutes les couleurs...

Lucca Lagana, originaire du nord de la France, est un jeune prodige du foot. A seulement neuf ans, il s'apprête à rejoindre un grand club français. L'occasion pour son père, Emmanuel, 41 ans, a finalement fait son choix. S'il préfère ne pas révéler le club qui va poursuivre la formation de son fils, il en profite pour en dire un peu plus sur les coulisses d'un monde sans scrupule.

Surdoué mentalement (il aurait un QI très élevé) et physiquement, Lucca "a été sollicité par les plus gros clubs de Ligue 1. Notre choix s’est porté sur celui qui apportait le plus de garantie en termes d’épanouissement. Très souvent les clubs mettent en avant l’aspect sportif, la performance et ne parlent pas de la vie de l’enfant", a-t-il expliqué à nos confères de La Voix du Nord.

"Il a marché dès l’âge de dix mois et à quatre ans il savait déjà jongler avec un ballon. Et quand on lui confisquait, il jonglait avec une boule de papier", a poursuivi ce père de famille qui va devoir déménager pour rester dans un rayon de 50 km du futur club de son fils (c'est la règle en France).

"De grosses enveloppes"

Mais le témoignage d'Emmanuel redouble d'intérêt lorsqu'il évoque les dérives d'un milieu sans scrupule, prêt à tout pour avoir le bon joueur au bon moment.

"Un jour, un émissaire d’un grand club italien m’a appelé directement chez moi pour m’annoncer qu’il invitait Lucca et sa famille pendant une semaine. En octobre dernier, j’y suis allé avec mon fils en lui expliquant que c’était un stage de vacances, mais à force de passer des tests, il a vite compris. Officiellement, c’était une visite de courtoisie pour nouer contact, mais, à la fin de la semaine, le club nous a proposé de venir vivre en Italie et de me mettre en relation avec des employeurs, et ce sans délai. Je leur ai dit non tout de suite, que je n’étais pas là pour monnayer mon fils. Il y avait aussi une autre famille de la région avec nous, et eux ont accepté. Le papa n’avait pas de travail, et c’était la première fois de leur vie qu’ils allaient à l’hôtel", a-t-il expliqué.

"D’autres clubs étrangers, dont je tairai le nom car je ne veux pas que cela porte un jour préjudice à mon fils, nous ont aussi proposé de l’argent. C’était des enveloppes qui pouvaient aller jusqu’à cent mille euros". 

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