Accueil Actu

La réforme de la Ligue des champions discutée aujourd'hui: le nouveau président de l'UEFA va-t-il déjà se mettre les grands clubs à dos?

Le nouveau président de l'UEFA Aleksander Ceferin peut-il toucher à la réforme de la Ligue des champions? La question sera au centre de la réunion du Comité exécutif de l'instance, soit le gouvernement du foot européen, vendredi à Nyon.

Le successeur de Michel Platini, entré en fonction fin septembre a répété que rien n'était encore figé s'agissant de cette réforme qui, pour la période 2018-2021, garantirait à l'Espagne, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie quatre places en phase de poules de la Ligue des champions au nom de leurs bons résultats passés.

Cette nouvelle donne, soutenue par l'Association européenne des clubs (ECA), favoriserait alors les gros clubs de ces grands pays du foot, assurés de se partager la belle manne des droits TV.

Et en dehors de ce "big four", l'accès à la Ligue des champions serait plus compliqué pour les clubs de pays de niveau inférieur.

Pour calmer les inquiétudes des ligues de petite et moyenne taille, le Slovène assure que cette réforme s'accompagnerait d'une compensation financière. C'est ce qui sera discuté sous le titre "quotas d’accès, coefficients et distribution financière pour le cycle de compétitions de clubs 2018/21", lors de la réunion qui s'ouvre vendredi à 9h00 (françaises) au siège de l'UEFA à Nyon.

Ligues en colère

Mais loin d'être rassurées, les Ligues européennes de football (EPFL), furieuses contre ce coup de force et le danger d'une compétition "fermée", ont dénoncé le 21 octobre l'accord-cadre qui les liait à l'UEFA. Et de menacer pour certaines d'organiser des rencontres de championnat en même temps que les compétitions européennes de clubs.

Pour apaiser la situation, des réunions étaient prévues entre le président de l'EPFL, le Suédois Lars-Christer Olsson. Mais rien n'a filtré.

Lors de ce comité exécutif, suivi d'une conférence de presse à 17h30, Ceferin peut-il revenir sur la réforme ?

"Je ne crois pas que Ceferin ira contre l'ECA et l'accord passé, même avec la pression de l'EPFL. Sauf s'il veut faire un coup d'éclat et asseoir son autorité", estime une source proche de l'UEFA.

"Mais le nouveau président souhaite-t-il ouvrir un front avec les clubs dès le début de son mandat ? Pas sûr ...", ajoute la même source.

Au programme de cette réunion du gouvernement du football européen figure aussi la désignation de plusieurs villes hôtes de finales de coupes européennes. Un point sera également fait sur le processus de candidature pour l'Euro 2024.

Après l'Euro-2016 disputé en France, l'Euro-2020, pour le 60e anniversaire de la compétition, sera disputé dans 13 pays.

À la une

Sélectionné pour vous