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Un Antoine Griezmann étincelant permet à la France de s'imposer face au pays de Galles (vidéo)

Décidément, le Stade de France lui réussit: déjà décisif contre le Belarus au mois d'octobre, Antoine Griezmann a été rayonnant contre le pays de Galles vendredi (2-0) en amical, avec en point d'orgue une superbe reprise de volée pour ouvrir le score.

Quoi de mieux que son geste et les acclamations du public pour retrouver la lumière, alors que "Grizi" traverse une période noire en club, à l'Atletico Madrid, marquée par sept rencontres sans inscrire le moindre but.

C'est aussi ça le rôle des rassemblements internationaux, surtout des matches amicaux: offrir une "bouffée d'oxygène" aux joueurs en manque de confiance, comme l'avait dit Didier Deschamps en début de semaine à Clairefontaine.

Le sélectionneur avait à nouveau défendu son attaquant à la veille du match: "Libre à vous de remettre en cause le statut et la valeur d'Antoine Griezmann, ce n'est pas mon cas", avait lancé "DD" à la presse.

Son leader technique en attaque lui a bien rendu son soutien. Il a réalisé une première période de toute beauté, en distribuant les passes dans l'intervalle, presque dans le rôle de meneur de jeu.

Et puis il y a cette reprise de volée du gauche sur son but, son 19e en 48 sélections. Certes, le gardien gallois n'est pas exempt de tout reproche et "Grizi" a bénéficié de la passe décisive lumineuse de Corentin Tolisso, une louche de 30 mètres subtilement dosée, mais il faut un sacré flair pour réaliser un tel geste, alors que le ballon lui arrive dans le dos (18e).

Grâce à cette réalisation, Antoine Griezmann est impliqué "dans 10 buts lors de ses 12 derniers matches avec l'équipe de France (6 buts, 4 passes décisives)", a compté le statisticien Opta.


Fekir discret 

L'attaquant de 26 ans a poursuivi la rencontre sur le même rythme sans être toujours aidé par ses coéquipiers devant, notamment l'ailier du Bayern Munich Kingsley Coman, qui a vendangé une jolie ouverture (26e).

Bien sûr, il a eu du déchet: une frappe ratée à la 33e minute ou quelques passes moins bien senties au retour des vestiaires. Mais le bilan est là. Mis à part le voyage en Suède (défaite 2-1) et la triste réception du Luxembourg (0-0), Griezmann a été au rendez-vous contre les Pays-Bas fin août (4-0), le Belarus (2-1) au mois d'octobre et face aux Gallois, dans un match où il fallait surtout faire plaisir au public.

A chaque fois au Stade de France....

Dans ce genre de rencontre amicale, où il faut aussi tester de nouvelles formules et faire tourner, il est sorti juste après l'heure de jeu, remplacé par un Nabil Fekir en pleine forme avec son club de Lyon.

Malgré un bon mouvement à la 80e minute, le joueur de l'OL a fait une entrée plutôt discrète, alors que l'attente était forte et que Deschamps avait évoqué une concurrence putative avec Griezmann.

Mais jusqu'à preuve du contraire, c'est bien "Grizi" le patron de l'équipe de France. On verra si le sportif préféré des 7-14 ans - selon un sondage du Journal de Mickey - s'illustre à nouveau contre l'Allemagne mardi.

Il l'avait fait en demi-finale de l'Euro-2016, en s'offrant un doublé contre la Mannschaft. Car c'est surtout dans ces gros matches qu'on l'attend. Et puis en club, où il va tout de même falloir qu'il se remette à l'endroit.

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