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Wenger sur la sellette à Arsenal: "Notre fierté est en jeu" face au Bayern

Après la déroute à Munich (5-1), "notre fierté est en jeu", a estimé l'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger à la veille d'affronter le Bayern mardi soir en huitième de finale retour de Ligue des champions.

Certains journaux ont affirmé que la raison pour laquelle vous n'aviez pas aligné Sanchez contre Liverpool, était liée à une altercation à un entraînement...

"Je ne suis pas au courant. Et j'ai expliqué après le match contre Liverpool que c'était pour avoir une option pour pratiquer un jeu plus direct. C'est la seule raison de cette décision"

Donc,ces révélations sont fausses?

"C'est complètement faux, mais quand vous ne gagnez pas, ce ne sont pas forcément les vraies histoires qui émergent. Nous devons l'accepter."

Sera-t-il titulaire mardi?

"Je n'ai pas encore décidé. Il va falloir venir au match pour le savoir. Je vais décider demain matin."

Comment qualifieriez-vous l'attitude de Sanchez?

"Son attitude est celle d'un joueur impliqué qui a parfois des excès, comme cela a pu arriver par le passé."

Quelle est votre relation avec lui?

"Je suis normal et honnête avec lui, comme avec n'importe quel joueur."

Sanchez arrive en fin de contrat à la fin de la saison prochaine et il n'a pour l'instant pas prolongé. Va-t-il être transféré cet été?

"Sanchez a encore quinze mois de contrat, donc la décision où il sera la saison prochaine revient au club et à personne d'autre."

Il a paru parfois frustré sur le terrain. Comment tourner cette frustration, cette soif de gagner en quelque chose de positif?

"C'est l'équipe qui compte et pas les individus. Nous jouons un sport d'équipe. L'important est de se concentrer sur notre expression collective. Notre jeu est fondé là-dessus. Sanchez a joué dans tous les matches, même ceux dans lesquels nous avons perdu: City, United et Chelsea."

Est-il heureux à Arsenal?

"La définition d'une personne heureuse est difficile. Je n'ai jamais vu de situation idéale. Mais d'un point de vue football, c'est de bien jouer et de gagner. Donc j'espère qu'il sera heureux demain."

La définition ne serait-elle pas qu'il veuille prolonger au club?

"N'allons pas trop loin. Etre heureux à court terme, c'est plus facile qu'être heureux à long terme. Donc concentrons nous sur le court terme."

Vous êtes en fin de contrat en juin. Des rumeurs disent que le groupe voudrait un autre manager la saison prochaine?

"Honnêtement, je pense, que l'entraîneur choisit l'équipe et les dirigeants choisissent l'entraîneur. Ce n'est pas aux joueurs de choisir l'entraîneur. Les joueurs doivent performer. Nous sommes dans le meilleur club du monde et ils doivent montrer de l'engagement pour défendre ce club avec fierté. Il ne s'agit pas de politique, il s'agit de performance."

A plusieurs occasions, vos joueurs ont semblé ne pas se donner à fond? Comment l'expliquez-vous?

Les joueurs sont prêts à se battre. (...) La confiance a chuté un peu. Nous évoluons dans un monde ou la moindre erreur se paie et si la confiance baisse un peu, on a l'impression que vous ne voulez plus vous battre. Je crois à 100% que ces joueurs veulent gagner et bien faire. Quand vous ne gagnez pas, tout le monde dit que vous ne vous battez pas assez. Mais le football ce n'est pas seulement se battre, c'est aussi avoir la liberté d'attaquer, de jouer."

Depuis plusieurs saisons, le club semble ne pas bien négocier ce moment-là de la saison?

"Sur les cinq dernières années, nous avons joué plusieurs fois contre le Bayern Munich, la deuxième meilleure équipe d'Europe, et le Barça. Donc c'est toujours une période difficile. Mais nous avons aussi bien fait."

Un but rapide pourrait vraiment vous lancer mardi contre le Bayern?

"Ce serait la situation idéale. Je crois que nous voulons nous donner une chance en ettaquant et en marquant tôt. Peu importe le résultat, notre fierté est en jeu. Nous devrons nous battre pendant 90 minutes."

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