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Amer après la finale de Ligue des champions, Diego Simeone remet son avenir en questions

Le Real Madrid, entraîné par le Français Zinédine Zidane, a remporté sa onzième Ligue des champions aux tirs au but (5-3) contre l'Atletico Madrid, samedi soir, en finale à Milan.

L'autre entraîneur de cette finale, Diego Simeone, a 46 ans et la crise de la quarantaine dure. "El Cholo" a guidé l'Atletico vers deux finales de Ligue des champions en trois ans, toutes deux perdues contre le rival et voisin madrilène.

D'autres s'en contenteraient. Pas ce compétiteur intransigeant. Alors au moment de faire le bilan de son mariage avec les Colchoneros, l'amertume surgit.

"Perdre deux finales, c'est un échec", a commenté Diego Simeone, entraîneur de l'Atletico Madrid après avoir perdu la finale de la Ligue des champions contre le Real Madrid samedi à Milan (1-1 a.p.; 5 t.a.b à 3), alors qu'il avait déjà perdu en 2014 contre ce même club.

"Est-ce que je dois continuer à l'Atletico ou est-ce la fin d'un cycle? Je dois penser à ça", a-t-il dit mystérieusement, sans en rajouter. Et d'ajouter seulement quand on lui a reposé la question: "Je suis fier de mes joueurs. J'aime mes joueurs, ils ont tout donné. Ils avaient des crampes. Je leur ai dit de ne pas pleurer".

Un divorce serait un tremblement de terre pour l'"Atleti". Avant l'arrivée de Simeone sur le banc en 2011, l'autre club de Madrid souffrait d'une instabilité chronique. Ancien milieu de terrain bagarreur adulé des fans dans les travées du Vicente-Calderon, il a façonné l'équipe à son image.

"Si je dois décrire mes sentiments à l'intérieur, je préfère prendre un peu de recul, rentrer chez moi, trouver du réconfort près de mes proches. Dans ma vie, rien n'a été facile. Ces deux finales, c'est un bel accomplissement, mais je ne sais pas laquelle des deux défaites fait le plus mal", a-t-il encore souligné.

"Je me sens responsable pour les fans qui ont payé leur billet", a-t-il insisté.

"Zinédine Zidane a la chance, avec le Real, d'entraîner un des trois meilleurs clubs du monde avec Barcelone et le Bayern", a-t-il encore souligné. "Celui qui gagne est le meilleur. C'est difficile de tirer les leçons juste après le match. Il faut continuer à travailler, c'est tout ce que je peux dire".

Convoité par les plus grandes écuries européennes, le coach aux costumes sombres a signé l'an dernier une prolongation de contrat jusqu'en 2020. Mais il voulait tant gagner cette Ligue des champions, dans un club qui avant son arrivée sur le banc n'avait disputé - et perdu - qu'une seule finale de C1, en 1974.

Simeone a besoin de faire le point et l'issue de sa réflexion est très attendue.

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