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Les deux penaltys obtenus par le Barça, image à l'appui, apparaissent en effet très légers. Ils ont pourtant, finalement, été décisifs.
Un retard de 4 buts à combler, personne ne l'avait fait en compétition européenne. Mais Barcelone n'est pas n'importe quel club, et a fait vivre l'enfer au PSG mercredi dans un Camp Nou enflammé, arrachant dans les derniers instants sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions (0-4, 6-1).
En plateau, il y avait une grosse ambiance après la rencontre. Les discussions étaient animées autour d'un sujet: les deux penaltys inscrits par le Barça étaient-ils justifiés ?
Sur le premier, Meunier glisse et Neymar lui marche dessus. L'arbitre siffle, Messi fait 3-0 en début de seconde période. "Où y a-t-il penalty, montrez-le moi", s'insurge Christian Jeanpierre, le consultant français invité par Stéphane Pauwels, qui venait de dire que Paris était surcoté.
"Je vous dis que cette équipe du Barça, avec l'expérience qu'elle a, a amené les Parisiens dans leurs travers. Si Thomas glisse, c'est parce qu'à un moment l'autre lui met un coup de rein", réplique Stef'.
"Attention, Stéphane, je ne vous dis pas que Paris méritait la qualification, je vous dis juste que les deux penaltys obtenus par Barcelone sont deux escroqueries. Celui de Suarez, et celui-là, parce que Neymar, il a du métier, il a vu que Meunier était par terre. Comment une tête qui tombe peut aller renverser une hanche ?".
Vient aussi le penalty que va chercher Suarez à la 88e. "Jamais il y a péno", répète Christian Jeanpierre. "Il n'y a rien du tout". Même Stéphane Pauwels est d'accord sur ce coup-là: "Il n'y a pas penalty".
