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Douze équipes sont déjà qualifiées pour les 8e de finale de la Ligue des champions, et une carte de l'Europe du foot se dessine, dominée par la toute puissante Espagne et l'ambitieuse Allemagne, avant les matches de mardi et mercredi.
Benfica, Naples ou le Besiktas dans le groupe B (2 places à prendre), Porto ou Copenhague dans le groupe G, Séville ou Lyon dans le groupe H, vont se disputer les quatre derniers billets.
La puissance espagnole
Les clubs espagnols, qui trustent la Ligue des champions depuis 2014 (le Real Madrid en 2014 et 2016, le FC Barcelone en 2015) sont comme prévu au rendez-vous. L'Atlético Madrid, le Barça et le Real de Cristiano Ronaldo sont déjà qualifiés pour les 8e, et seule l'équipe de "CR7" n'est pas encore assurée de terminer en tête de son groupe F. Il lui faudra pour cela battre Dortmund mercredi au Bernabeu.
Cerise sur le gâteau, Séville pourrait décrocher un quatrième billet espagnol. Les Andalous doivent gagner ou faire nul à Lyon mercredi, et peuvent même perdre mais avec seulement un but d'écart, puisque ils s'étaient imposés 1-0 à l'aller (ils passeraient alors à la différence générale de buts).
Quatre clubs espagnols en 8e de finale de Ligue des champions, ce n'était plus arrivé depuis la saison 2012-2013 (Valence, Real Madrid, Barcelone et Malaga), mais à la fin, c'est un club allemand qui avait empoché le titre: le Bayern Munich...
L'ambitieuse Allemagne
L'Allemagne terminera avec trois clubs en 8e: le Bayern Munich, le Bayer Leverkusen et le Borussia Dortmund. Le groupe du Borussia Mönchengladbach, avec Barcelone et Manchester City, était trop relevé.
Trois clubs, c'est mieux que la saison dernière (deux, avec Wolfsburg et le Bayern) et surtout Dortmund a impressionné en poule avec quatre victoires et un nul, qui lui permettent de figurer en première place avant de défier le Real mercredi.
2e de son groupe D, le Bayern a lui déçu avec sa défaite surprise à Rostov (3-2). Les Munichois sont aussi chahutés en championnat, derrière le RB Leipzig. Mais les grandes équipes européennes ont souvent un autre visage à partir des 8e et les Bavarois pourront compter sur l'expérience de Carlo Ancelotti, triple vainqueur de la Ligue des champions, en 2003 et 2007 avec le Milan AC et en 2014 avec le Real Madrid.>. La surprise française
La France a d'ores et déjà qualifié ses deux grosses écuries, le PSG et Monaco. Les Monégasques ont été les plus impressionnants en terminant en tête d'un groupe E assez homogène avec Tottenham, le Bayer Leverkusen et le CSKA Moscou.
Le PSG est bien placé aussi pour terminer premier de sa poule A. Pour s'en assurer, il lui reste à battre les Bulgares de Ludogorets, mardi au Parc des Princes.
La principale surprise côté français est la qualification encore possible de Lyon face à Séville. Certes, les Lyonnais auront besoin d'un exploit à domicile (une victoire par deux buts d'écart), mais si ils y parviennent la présence de trois clubs français en 8e de finale de Ligue des champions serait une grande première.
L'Angleterre bien présente
Comme l'an passé, l'Angleterre sera représentée par trois clubs en Ligue des champions, avec une déception pour Tottenham, qui n'a pas réussi à sortir du groupe E, dominé par Monaco et le Bayer Leverkusen.
Inattendu vainqueur de Premier League l'an passé, Leicester, pourtant à la peine en championnat cette saison, a brillé en C1. Certes, leur groupe G était loin d'être le plus difficile (Porto, Bruges, Copenhague), mais les "Foxes" ont survolé les débats.
Manchester City ne termine que 2e, mais l'entraîneur Pep Guardiola a répondu à la claque reçue dans son ancien club de Barcelone (4-0), par une jolie victoire à domicile (3-1).
Arsenal a lui obtenu une qualification en 8e pour la quatorzième année consécutive. Mais depuis 2009-2010 (quart), les Gunners n'ont pas réussi à aller au-delà...
L'Italie légèrement en retrait
En Italie, il y a la Juventus Turin et les autres. Le finaliste de l'édition 2015 est qualifié et quasiment assuré de terminer en tête de son groupe.
La saison dernière, le club turinois était accompagné par l'AS Rome. Cette année, il reste une chance à Naples, qui doit faire match nul au Benfica mardi pour être sûr d'obtenir son billet.
