Accueil Actu

Malgré la claque reçue à Paris, l'entraîneur du Barça y croit encore: "S'ils nous ont mis 4 buts, nous pouvons leur en mettre 6"

Rendez-vous dès 20h sur Club RTL pour voir si le FC Barcelone, battu 4-0 en 1/8 de finale aller de la Ligue des champions, peut renverser la situation au Camp Nou, face à un PSG en pleine confiance.

Le FC Barcelone a besoin d'un Camp Nou transformé en "cocotte-minute", mercredi en Ligue des champions face au Paris SG, pour espérer remonter les quatre buts concédés à l'aller (4-0), a estimé mardi l'entraîneur barcelonais Luis Enrique, se disant "optimiste" avant cet immense défi.


Comment abordez-vous l'impératif de devoir remonter quatre buts de retard mercredi en huitièmes de finale retour de C1 ?

"Même si le résultat du match aller est très net, nous sommes seulement à mi-course dans ce duel. Cela veut dire qu'il peut se passer une infinité de choses en 90 minutes, et j'espère qu'elles seront positives. Nous devons, en dominant l'adversaire, nous montrer supérieurs, ce qui nous permettra d'obtenir ce large score dont nous avons besoin. Il va falloir très bien faire les choses en attaque et en défense, ce qui présente beaucoup de difficultés face à un tel adversaire."


Avez-vous davantage confiance après les quatre succès obtenus par votre équipe en Liga depuis le match aller ?

"Beaucoup de choses se sont passées entre ces deux matches. Nous arrivons dans une bonne situation, notre rendement s'est amélioré, et nous avons davantage d'options pour ce match. Nous devons être optimistes, et nous le sommes, par nature. Nous allons essayer de créer demain (mercredi, ndlr) des situations favorables pour que nos vertus apparaissent plus que nos défauts. Nous sommes à la moitié du chemin. S'ils nous ont marqué quatre buts, nous pouvons leur en marquer six. Nous avons obtenu ce genre de scores plusieurs fois ces dernières saisons. Il ne faut pas devenir fou, ne pas se dire qu'on doit marquer tant de buts en tant de minutes. Nous n'avons rien à perdre, et énormément à gagner."


D'où vous vient cette foi entre votre équipe ?

"C'est le simple fait d'être professionnel, de savoir que le sport offre un éventail de situations très larges. Peut-être que notre équipe n'a jamais obtenu de remontada (remontée, ndlr) parce qu'elle ne s'est jamais trouvée dans cette situation, elle a toujours réussi ses matches aller. Et quoi qu'il arrive demain (mercredi), je garderai foi dans mes joueurs."


Savoir gérer ses émotions va-t-il être capital mercredi ?

"Dans chaque match de football, gérer ses émotions est d'une importance énorme, et mercredi encore davantage. Je n'invite pas notre public à la patience, bien au contraire. Le Camp Nou doit être une cocotte-minute. Nous n'avons pas besoin de calme, nous avons besoin d'un Camp Nou plein à craquer, en alerte, surexcité."


Considérez-vous qu'une qualification mercredi vous ferait entrer dans l'histoire ?

"Je ne suis pas très politiquement correct et je me moque de l'histoire comme de ma première chemise. Mais je suis convaincu qu'à un moment du match, nous en serons proches. C'est ma conviction depuis deux ou trois semaines. Cela ne signifie pas que nous allons nous qualifier, ou que l'adversaire ne pourra pas nous marquer un but. Mais à un moment, ce qui nous semble pour l'instant très compliqué va se rapprocher. Et dans ce cas, notre moral en sera renforcé, et celui de l'adversaire ira decrescendo."


Avez-vous décelé un appétit particulier chez Lionel Messi avant le match de mercredi ?

"J'ai trouvé que tous mes joueurs avaient l'attitude nécessaire pour obtenir le résultat voulu. Leo est notre joueur référence, l'attaquant le plus déséquilibrant, mais nous allons atteindre l'objectif à travers le rendement de toute l'équipe."


Le résultat de mercredi peut-il influencer la fin de votre mandat, qui s'achève en juin ?

"Je répondrai à cette question mercredi soir. Laissez-moi au moins l'enthousiasme et l'espoir de renverser la situation. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir."



À la une

Sélectionné pour vous