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Match FOU entre le Real et le Bayern: 4-2, triplé de Ronaldo qui entre dans la légende de la Ligue des champions !

Le Real Madrid, tenant du trophée, est devenu le premier club à atteindre sept demi-finales d'affilée de Ligue des champions et Cristiano Ronaldo le premier à franchir la barre des 100 buts (101) en C1, mardi, en quarts de finale retour au Santiago-Bernabeu.

Cristiano Ronaldo, centenaire de légende! Dans un match d'anthologie, le Portugais a expédié mercredi le Real Madrid en demi-finale de Ligue des champions aux dépens d'un Bayern Munich réduit à dix (4-2 a.p.), réussissant un triplé pour atteindre l'incroyable total de 101 buts en C1.

Au bout de la nuit, Ronaldo a libéré le stade Santiago-Bernabeu en égalisant par deux fois (76e, 104e), même si son deuxième but est entaché d'un hors-jeu. Et il a scellé la qualification du champion d'Europe en titre d'un troisième but (109e) qui a fait chavirer le public merengue. Marco Asensio a ensuite clos le score (112e).

Incroyable scénario pour le Real de Zinédine Zidane, vainqueur 2-1 à l'aller en Allemagne, déjà sur un doublé de Ronaldo. D'abord assommés par des buts de Robert Lewandowski sur penalty (53e) et Sergio Ramos contre son camp (77e), les Madrilènes ont été poussés en prolongation par le Bayern décomplexé de Carlo Ancelotti, ex-entraîneur du Real.

Mais l'exclusion d'Arturo Vidal pour un second carton jaune contestable (84e) a fini par déséquilibrer ce combat de titans où chacun s'est rendu coup pour coup. Et Ronaldo est entré dans la légende du Real et du football mondial, devenant le premier joueur à dépasser les 100 buts en C1 (101, dont un en tour préliminaire).

Voilà le club merengue présent dans le dernier carré de la C1 pour la septième année d'affilée, un record. Et voilà l'élève Zidane, ancien adjoint d'Ancelotti (2013-2014), qui a dépassé le maître dans une soirée inoubliable.


Et maintenant, le clasico

Qu'est-ce qui pourrait arrêter son équipe, lancée vers la conquête d'une deuxième C1 d'affilée, une performance jamais vue depuis 1990 ? Tout sourit à Zidane, qui va pouvoir se tourner avec appétit vers le clasico de Liga contre le FC Barcelone dimanche au stade Bernabeu.

Dans l'enceinte merengue mardi soir, le spectacle a été à la hauteur de l'affiche.

Le Bayern a commencé très fort, en pressant haut, avant de s'essouffler. Sur le flanc gauche de l'attaque bavaroise, Franck Ribéry a multiplé les déboulés et offert un but sur un plateau à Thiago Alcantara mais la frappe de l'international espagnol a été contrée par le dos de Marcelo (9e). D'ailleurs, le même Marcelo, décidément providentiel, sauverait une autre balle de but en début de seconde période (51e).

Mais après ce tourbillon initial, ce match a été celui des occasions manquées pour les Madrilènes, pourtant capables de marquer au moins un but sur leurs 55 derniers matches officiels.

Cela s'est souvent joué à rien, comme ce sauvetage de Jerome Boateng (28e). Ou bien ces trois frappes brûlantes de l'ancien Munichois Toni Kroos (33e, 39e, 45e).


Ronaldo au panthéon

Bref, à la pause, rien n'était fait. Et les choses auraient pu mal tourner lors de brefs accrochages en tribune entre la police espagnole et les supporters munichois, avant que les choses ne s'apaisent avec le début du second acte.

Sur le terrain aussi, l'ambiance est devenue de plus en plus électrique. Ainsi, le Chilien Arturo Vidal aurait pu écoper plus tôt d'un second jaune (48e), tout comme Casemiro sur l'action du penalty (52e).

Avec la transformation signée Lewandowski (53e), un tout autre match a commencé, le Bayern se rapprochant dangereusement de la qualification.

Les minutes s'écoulaient et on avait encore peu vu Cristiano Ronaldo, pourtant auteur d'un doublé décisif à l'aller. Le quadruple Ballon d'Or a beaucoup péché par égoïsme, oubliant par deux fois des partenaires mieux placés (36e, 43e).

Mais surgissant de nulle part, le Portugais a placé une tête pour catapulter au fond un centre splendide de Casemiro (76e). Il a ensuite décidé la prolongation presque à lui tout seul, sur une demi-volée dans la surface (104e) entachée d'un hors-jeu, puis sur une offrande de Marcelo (109e).

A 32 ans, on critiquait ses statistiques en déclin? Cristiano Ronaldo est toujours là. Au panthéon des buteurs.

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