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Anthony Moris emmènera l'Union Saint-Gilloise sur la pelouse du stade Roi Baudouin lors de la finale de la Coupe de Belgique face à l'Antwerp, jeudi. Le gardien luxembourgeois a montré sa détermination en conférence de presse, à la veille du match. "C'est du concret. Il faut oublier le reste et se concentrer sur la finale", a-t-il lancé.
Comme son entraîneur Alexander Blessin après lui, Moris a souligné à quel point la finale de la Coupe de Belgique constituait un événement à part. "C'est un moment hors du temps. On sent une atmosphère particulière, même si on joue en plein milieu des playoffs." Selon lui, il faut oublier le championnat et "tout ce qui se passe" pour vivre pleinement l'instant.
En contemplant le trophée posé devant lui, Moris a parlé du sacre qu'il avait connu en tant que troisième gardien du Standard, en 2011. "Je connais un peu la sensation de gagner ce genre de trophée, mais c'est particulier d'y participer. Cela laisse un très bon sentiment."
Face à lui, Anthony Moris retrouvera l'Antwerp qui a perdu six de ses sept matchs de playoffs, dont deux contre l'Union Saint-Gilloise. Le portier n'en tire aucune conclusion, puisque les Anversois étaient focalisés sur la Coupe. "Le match contre Bruges a démontré que l'équipe a encore le feu en elle. Celui qui pense que l'Antwerp sera une victime consentante n'a rien compris au football."
La méfiance est de mise, donc. "Ce sont de grands joueurs. Ils ont fait le doublé l'année passée et savent gagner. Nous nous attendons à une grande prestation de leur part avec un gros public derrière eux."
À titre personnel, Moris n'a pas été déstabilisé par les commentaires à son sujet, dernièrement. "Cette période m'a fait prendre du recul. J'ai confiance: avec le travail, la chance va tourner", a-t-il conclu.
