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Retour du RWDM: la commune et les initiateurs du projet se tirent dans les pattes

En réaction aux déclarations des initiateurs du projet du nouveau club de football RWDM, le Premier échevin de Molenbeek-Saint-Jean en charge des Sports, Ahmed El Khannouss, a défendu mardi soir ses nouvelles exigences en matière de gestion pour le stade Edmond Machtens.

Les initiateurs du projet du nouveau RWDM ont tenu à faire le point sur la situation ce mardi au café "Le Nouveau Daring". Selon Thierry Dailly, ex-FC Brussels et figure du projet, le nouveau RWDM est boycotté par la commune de Molenbeek et le White Star, l'actuel locataire du stade Edmond Machtens. En achetant le matricule du Standaard Wetteren, club de promotion, le nouveau RWDM a fait un grand pas en vue de sa création. "Nous confirmons que le rachat a coûté 175.000 euros", a ajouté Philippe Housiaux, ex-vice-président du COIB. "Je tiens à souligner que notre projet est concret, avec un budget arrêté". La dernière chose dont le club a besoin c'est un port d'attache. Vu sa valeur historique et émotionnelle, le stade Machtens où le RWDM a vécu ses plus belles heures a la préférence du nouveau club. "Plus encore: pour nous, c'est la seule option", précise Housiaux. Et c'est précisément là que le bât blesse. "La commune nous met des bâtons dans les roues. Il nous a été proposé un contrat d'un an, renouvelable automatiquement chaque année. A côté de cela, on nous demande d'investir 350.000 euros dans la rénovation d'une des tribunes. Comment pourrions-nous ainsi trouver des sponsors. C'est insensé".

"Nous ne voulons plus d'une non gestion comme par le passé"

Le Premier échevin de Molenbeek-Saint-Jean en charge des Sports, Ahmed El Khannouss a contesté ces propos. Le White Star a d'abord occupé, sur base d'un contrat renouvelable d'un an, le stade alors délaissé pour cause de faillite et de radiation du RWDM. Il vient de signer une convention d'occupation avec la commune pour la saison prochaine. L'échevin rappelle que le premier projet soutenu par le RWDM était basé sur le matricule du FC Brussels, en faillite pour une dette de plus 3,6 millions d'euros à laquelle s'ajoute un litige sur l'utilisation de subsides régionaux d'un montant d'environ 2,650 millions. "Ils sont arrivés avec un second projet alors que la convention avec le White Star était déjà finalisée", explique Ahmed El Khannouss. Un rendez-vous était prévu ce mercredi à 10H00 entre le White Star, le RWDM et des avocats de la commune pour élaborer un accord de cohabitation. "Nous ne voulons plus d'une non gestion comme par le passé", ajoute l'échevin pour justifier des nouvelles exigences de la commune. Pour le coût de rénovation contesté, il explique que le montant a été évalué lors d'une visite de sécurité mandatée par le ministère de l'Intérieur.

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