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Le Belge Clément Desalle prend la tête du championnat du monde MXGP

Clément Desalle est le nouveau leader du championnat du monde MXGP après le 2e rendez-vous du championnat du monde de motocross, le GP de Thaïlande où le pilote belge a pris la 2e place dimanche.

"Un disque rouge de leader en MXGP, cela fait plaisir", savoure Clément Desalle. Un championnat du monde comporte 18 Grands Prix. C'est long, c'est exigeant physiquement et psychiquement. Méthodique, travailleur, le Hennuyer s'interroge plus qu'il n'interroge ceux qui l'entourent. Il n'a pas encore gagné la moindre manche. Qu'importe, c'est la régularité qui s'impose. Au bilan provisoire après 2 Grands Prix, c'est lui le meilleur. Il contrôle la situation avec flegme et méthode, en écartant les excès que pourrait engendrer l'autosatisfaction.

En découvrant le circuit nouvellement conçu de Nakhonchaisri en Thaïlande, vendredi en compagnie d'autres pilotes, le sentiment partagé par ces observateurs fut que cette piste répondait plus aux caractéristiques de type supercross (SX) que d'un MX. "Ici, si tu pars en tête, tu gagnes", disait Desalle. Jeffrey Herlings, Antonio Cairoli et Ryan Villopoto ont démarré en tête de leur manche et ils le sont restés. Desalle a terminé deux fois 2e.


Strijbos et Van Horebeek en retrait

Kevin Strijbos était, pour sa part, moins sujet à la tendinite du bras droit en Thaïlande qu'il ne l'avait ressenti au Qatar. Encore quelques jours de repos et il pourra reprendre l'entraînement régulièrement. "Car il est temps. Ma condition physique en souffre ", commente-t-il.

Jérémy Van Horebeek n'était pas plus radieux que son compatriote. Plutôt soucieux, surtout après la deuxième manche lorsqu'il s'était montré l'égal des meilleurs durant la première moitié de la course... avant de faiblir spectaculairement.


Chute effarante pour Lieber

En MX2, Julien Lieber, la jeune révélation de ce championnat du monde, fut victime d'une chute effarante en franchissant un "triple saut". "J'étais chaud car mon départ avait été mauvais", dit Lieber. "Je remontais le courant vite et bien lorsque la moto a piqué de l'avant. C'était le crash inévitable. En plein air, j'ai quitté la moto en perdition. La réception fut brutale, mais j'ai eu de la chance puisque je m'en suis tiré sans fracture mais néanmoins avec quelques solides douleurs dorsales et à la hanche qui m'ont contraint à l'abandon. Néanmoins, je suis remonté en piste en seconde manche où j'ai terminé 3e. Comme quoi..."

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